Mai 2014

Publié le 26/05/14 Vu 18 697 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les mentions requises pour la validité du cautionnement

Nous évoquerons ici le cautionnement souscrit par une personne physique envers un professionnel. Ce type de cautionnement est strictement encadré par le Code de la consommation. En effet, les articles L341-1 et suivants énoncent les règles nécessaires pour la validité de l’acte.

Lire la suite
Publié le 26/05/14 Vu 2 252 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les manquements reprochés à un salarié par courriels ne peuvent constituer des motifs pour justifier

Récemment dans un arrêt du 9 avril 2014, la Chambre sociale a estimé qu’un licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse lorsque les manquements retenus à l’encontre du salarié en tant que faute grave ont déjà été reprochés au salarié dans un courriel à titre d'avertissement. En l’espèce, il s’agissait d’une salariée qui a été engagée par une banque en tant qu’attachée commerciale.

Lire la suite
Publié le 23/05/14 Vu 9 529 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les formes  de financement des charges communes par les copropriétaires

L'entretien, la maintenance et l'administration d'un immeuble détenu en copropriété peut engager d'importantes dépenses. Or, le syndicat chargé de remplir ces différentes missions ne dispose pas de fonds propres. Le financement de ces charges tirées de la communauté est crucial et par définition, ce financement doit être commun. Ainsi, les principales ressources proviennent des membres du syndicat eux-mêmes - à savoir les copropriétaires

Lire la suite
Publié le 23/05/14 Vu 22 156 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les pourparlers transactionnels et l'absence d'interruption du délai de prescription

Par un arrêt du 5 février 2014, la première chambre civile de la cour de Cassation affirme la solution selon laquelle les pourparlers transactionnels ne sont pas interruptifs du délai de prescription de l'action en justice. C'est l'occasion de rappeler la définition des pourparlers transactionnels et leur distinction avec l'accord transactionnel; ainsi que les conséquences de cette distinction en matière de droit substantiel et de droit processuel.

Lire la suite
Publié le 23/05/14 Vu 9 212 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les modifications apportées à la procédure d'expulsion par l'entrée en vigueur de la loi ALUR

La loi du 24 mars 2014 (n°2014-366) pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a eu pour effet de modifier et de renforcer certaines phases de la procédure d'expulsion d'un logement à usage d'habitation - procédure prévue par aux articles L. 411-1 et suivants du Code des procédures civiles d'exécution.

Lire la suite
Publié le 19/05/14 Vu 6 301 fois 0 Par Maître Joan DRAY
La requalification d’une promesse d’embauche en contrat de travail

Une promesse d’embauche peut valoir contrat de travail si elle précise l'emploi proposé et la date d'entrée en fonction. (Cass. soc., 10 mars 2004, n° 01-45.518) Toutefois, en l'absence de mentions relatives à l'emploi occupé, la rémunération, la date d'embauche, le temps de travail il ne s’agit pas d’une promesse d’embauche. (Cass. soc., 12 juill. 2006, n° 04-47.938).

Lire la suite
Publié le 19/05/14 Vu 25 963 fois 0 Par Maître Joan DRAY
La condition suspensive d’obtention d’un prêt dans une promesse synallagmatique de vente.

Il est souvent stipulé dans la promesse synallagmatique de vente que la vente sera conclue à la condition que le futur acquéreur ait obtenu un prêt afin de financer l’opération. Le contrat principal, déjà formé, n'est pas encore définitif, puisque l'événement conditionnel, futur et incertain, peut ne pas se réaliser.

Lire la suite
Publié le 19/05/14 Vu 64 818 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Les charges locatives récupérables

Il incombe au propriétaire d'un logement loué d'en assurer la jouissance, ce qui représente certains coûts liés à l'entretien ou aux diverses taxes - coûts qu'il peut cependant faire peser sur son locataire; c'est ce qu'on appelle couramment les charges récupérables.

Lire la suite
Publié le 15/05/14 Vu 10 865 fois 0 Par Maître Joan DRAY
L’emprunteur averti et mise en garde

Récemment la Cour de Cassation a une nouvelle fois affirmée que l’emprunteur averti ne bénéficiait pas du devoir de mise en garde du banquier. (Cass. com 18 mars 2014 n° 12-28.784, Magnien c/ Sté BNP Paribas)

Lire la suite
Publié le 13/05/14 Vu 51 636 fois 0 Par Maître Joan DRAY
Opposition au paiement d’un chèque

L’opposition au paiement peut être définit comme étant une interdiction de payer qui est adressé par le tireur au tiré. Rappelons que le tireur d’un chèque est celui qui émet le chèque. Le tiré est toujours une banque. L’opposition permet à une personne qui a émis un chèque d’empêcher le paiement de celui-ci. On admet aussi que le porteur du chèque (le bénéficiaire) puisse faire opposition en cas de vol ou de perte du chèque.

Lire la suite