l'impact de la fiscalité sur les droits humains -cas du Maroc-

Publié le 10/05/2014 Vu 1 801 fois 0
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L’examen de l’impact de la politique financière en général sur la vie sociale des citoyens constitue souvent l’occasion de confrontation des idées diverses et croisées sur un sujet controversé sur les droits des contrubuables/consomateurss Marocains.

L’examen de l’impact de la politique financière en général sur la vie sociale des citoyens constitue so

l'impact de la fiscalité sur les droits humains -cas du Maroc-

L’examen de l’impact de la politique financière en général sur la vie sociale des citoyens constitue souvent l’occasion de confrontation des idées diverses et croisées sur un sujet controversé dont la problématique  se retrouve liée à  la question de savoir comment  un pays en voie de développement peut-il concilier entre à la fois l’objectif d’une croissance soutenue et durable ,avec le maintien d’un système de financement budgétaire axé sur une fiscalité lourde ,injuste et par conséquent inefficace .Autrement dit ,comment peut-on partager équitablement  les biens faits de la croissance  dans le cas d’ un pays, comme le Maroc ou il existe un système d’imposition progressif  mais dont  le contexte socio-économique  fait que les riches ont le  choix de dépenser ou non ,d’investir ou non alors que  les catégories pauvres non pas ce choix  ?.

      La liberté de produire ou de consommer est un droit économique vitale qui doit être considéré comme l’un des indicateurs de mesure de démocratie et de bonne gouvernance .

     Ainsi ,dans le cadre de cadre de cette contribution ,nous essayerons uniquement de positionner  le problème en rapport avec la question  soulevée  et de chercher à savoir la voie des principes à  emprunter pour que  les enjeux des corrections  du système fiscal   correspondent avec une réelle stratégie de réformes  mettant fin aux imperfections de l’ensemble des structures socio-économiques et financières  et jeter par voie de conséquence les bases d’un développement harmonieux juste et équitable au profit de toutes les catégories et couches sociales.                              

  1. LA POSITION DU PROBLEME : 

1)  En effet, le rapport de la fiscalité et les droits humains se mesure à notre avis, à travers l’examen de la dimension de l’équité sociale fondée, elle même sur l’équité fiscale ; celle-ci  tient compte des effets distributifs de la politique financière en général.

Que ce soit du coté des dépenses publiques, notamment les subventions de la compensation, ou du coté des ressources publiques, plus particulièrement fiscales, la politique  budgétaire de l’État devrait accorder une attention particulière à la population pauvre et vulnérable à la pauvreté.

De même  l’importance  à la fois des subventions de la compensation et  de la fiscalité au niveau des efforts à fournir pour permettre une redistribution équitable des richesses, résultants de développement ou du croissance demeure préoccupante.

Il s’agit du noyau dur des réformes à entreprendre  au Maroc ; deux chantiers, liés l’un à l’autre, sont toujours ouverts : la réforme de la caisse de compensation et la réforme fiscale.

Dans la mouvance des réflexions occasionnées  par  le débat qui ressurgit à l’occasion de la discussion du projet annuel de la loi des finances, nous estimons opportun que l’ idée de la lutte contre la pauvreté et  la vulnérabilité à l’appauvrissement, soit présente au différents stades  du processus des réformes .

D’ailleurs l’efficacité de réussite de telles réformes ne passe t-il pas par son impact sur la réduction de la pauvreté et la limitation des effets de l’inégalité sociale ?.

2) D’autre  part, peut-on ignorer que le Maroc adhère pleinement  déjà  aux règles du libéralisme économique  et aux principes démocratiques universels.

Ce choix qui se vérifie à travers la concrétisation de la  mise en ouvre laborieuse de politiques  publiques de solidarité sociale (L’I.N.D.H depuis 2005 )  et la consécration de son attachement aux fondements  de  la démocratie et aux droits de l’homme(  l’avènement constitutionnel de 2011), témoigne t-il  réellement de la volonté des pouvoirs publics de mettre en marche  un mécanisme politico-économique pour  lutter énergiquement  contre la pauvreté ? .

D’ailleurs,  n’est –il  pas vraiment  certain que pour  inciter les citoyens  par exemple  à travailler ,il faut alors  agir sur leur cadre général   de vie  en leur offrant les moyens  financiers  pour couvrir  les couts de leur logement, de leur bien être sanitaire,  de  leur éducation et celle de leur enfants ..etc.

Faut-il  rappeler  qu’historiquement c’était  pour faire face à la paupérisation des citoyens  sous l’effet de l’urbanisation  et de l’industrialisation mais aussi suite aux  différentes actions traduisant des revendications légitimes , que l l’affirmation des droits  économiques  et sociaux au même pied d’égalité  que les droits politiques et  libertés fondamentales,  s’était concrétisée dans les constitutions européennes   .

Et que c’est  à l’instar des pays démocratiques que  la reconnaissance des droits tels que le droit au travail, droit à la santé, droit à un logement décent.. s’est fait sentir au Maroc, bien que progressivement  et  à différents degrés comme droits fondamentaux, depuis la première   constitution  marocaine,  jusqu’à la plus récente ( art 31 de la constitution de 2011).

De même, de point de vue fiscal, des  règles comme l’égalité devant  la loi (art 6 ) notamment fiscale ou le principe de la répartition  équitable des charges publiques entre les citoyens selon la capacité contributive de chacun d’eux, sont très bien consacrés par la constitution (art 39 & 40 de la constitution 2011).

3)  Cette égalité juridique favorable aux bénéficiaires  des droits humains ne peut en aucun cas cacher l’inégalité économique défavorable qui subsiste encore  au détriment d’une importante population nécessiteuse( le chiffre de 8 ,5 millions de marocains vivant dans une situation de précarité ne disposant pas de conditions de stabilité sociale est souvent avancé dans des rapports ) .

Ainsi, si les principes du respect des droits économiques et sociaux sont solennellement  proclamés par les textes, leur concrétisation effective est loin d’être réalisée.

L’engagement de l’État  vis- à- vis des individus et de la société sur le plan  social, culturel et économique ne se trouve -t –i l pas  toujours hypothéqué, peut être, par le manque de visibilité clairvoyante mettant en exergue  l’exercice des droits économiques et sociaux au même titre que les droits politiques fondamentaux ?.

Bien entendu ,   une préoccupation conjuguée de l’ensemble des droits ne peut que réconforter l’adhésion  du Maroc   à  la reconnaissance universelle de ce qu’en l’on  appelle « droits créances » qui  nécessite faut –il le souligner ,  pour qu’ils soient satisfaisante,  la mobilisation prioritaire des moyens financiers  par le biais de la politique fiscale  pour  la mise en place et/ ou l’amélioration  des services publics  rependant aux  besoins croissants  des citoyens  situés  au  niveau  social  de précarité  . L’aboutissement d’un  tel  choix est encore loin d’être atteint .   I l semble que de telle  vision ne peut que  retenir   l’attention des pouvoirs publics. Mais  une démarche évaluative  basée sur l’ approche participative, des actions publiques précédentes est très souhaitable pour mesurer leur impact . 

  1. -LA QUESTION DU CHOIX  DE DEMARCHES DE L’EVALUATION  DES  RAPPORTS  POLITIQUE FISCALE  ET EQUITE :

1) Devant de telle perspective, il est opportun de songer aux différents instruments de la politique économico-financière notamment le budget de l’État qui constitue d’ailleurs  le pivot de cette politique.  Étant donné que la politique budgétaire  agit certainement sur la situation sociale des citoyens en raison notamment  de la capacité redistributive  de  l’instrument   fiscal, des effets positifs ou négatifs de son utilisation  peuvent  être ressentis au niveau du bien être individuel  et  collectif des membres de la société.

Néanmoins  l’incidence des choix d’imposition qu’offre théoriquement l’instrument fiscal sur la pauvreté, l’inégalité et le bien être  socio-économique des ménages  reste à démontrer.

Une appréciation globale de l’ensemble des composants du système fiscal marocain, qui passe par une appréciation particulière de l’un ou l’autre de ces composants (la T.V.A par exemple) permettra de tirer les conclusions nécessaires à l’adoption de réformes adaptées à la situation nationale et à son niveau de développement.

De telles appréciations, qui s’appuient sur une démarche privilégiant l’examen à la fois des  aspects de l’équité et de l’efficacité des mesures fiscales en question, sont conçues dans une approche  impliquant différents acteurs politiques et économiques   mettant  en cause  la pauvreté et la vulnérabilité à l’appauvrissement.

Cependant la contribution  à l’effort de l’évaluation des politiques publiques notamment la politique budgétaire et fiscale est caractérisée par la démonstration de l’impact des actions publiques sur l’inégalité et la répartition des revenus.

     2)  Il est aussi question d’approcher, dans ce sens , l’équité fiscale  à la lumière de ses effets redistributifs de la fiscalité  ; et c’est à travers l’interpellation  des composants  du système fiscal en place que cela peut être concluant.

Désormais  des interrogations restent posées malgré les tentatives de réformes  précédentes  ;

  • Dans quelle mesure la fiscalité contribue-t-elle à la réduction de la pauvreté et par conséquent des inégalités s sociales ?
  • Quels seront réellement les effets directs et/ ou indirects de l’imposition de la consommation  et de revenu sur le niveau de vie de la population nécessiteuse ?
  • Quelle  est  réellement  l’incidence  des mesures fiscales conjoncturelles sur la majoration des prix  des  produits de  première  nécessité  non subventionnés ?  Et comment dans ce cas peut –on préserver le pouvoir d’achat de la population vulnérable à la pauvreté ?

Autant de questions  qui  tournent autour de l’impact de la fiscalité sur l’appauvrissement  des couches sociales,  nous interpellent toujours  au Maroc.

  1. ENJEUX DES  REFORMES ET PERSPECTIVES :

        1)      L’examen de toutes ces questions et d’autres encore est probablement lié la vérification de l’apport des réformes fiscales entreprises au Maroc depuis surtout 1984 sur la croissance économique du pays  et par conséquent sur l’amélioration  du niveau de vie des citoyens.

Réellement on est encore loin d’une satisfaction collective totale. On reproche toujours à la politique fiscale  le manque d’ambition  redistributive  des revenus ;  car bien que  le processus de réformes est  déclenché c’est le souci  financier qui  domine, en  ne laissant au soucis sociaux    que peu de places.

Certes  la fiscalité marocaine avait fait l’objet de réformes   suivant  une démarche progressive surtout depuis 1984 ou un système fiscal  moderne  et  simple s’est  substitué  à  l’ancien  système  caractérisé  par la complexité  de son contenu .

Néanmoins  , l’adoption de la loi cadre en 1984 dans le sillage des réformes entreprises  dans  le cadre du programme d’ajustement structurel  (P.A.S ), n’ avait  réellement  pour objectif principal  que  l’amélioration  des ressources publiques  pour  couvrir  les dépenses publiques  ordinaires; c’était alors la gestion budgétaire qui prévaut  au détriment  des soucis de nature sociale.

Il est vrai que la modernisation du système fiscal  était un acquis non négligeable , car la structure fiscale  s’est améliorée  avec  notamment l’introduction de  la T.V.A  (la taxe sur la valeur ajoutée ) en 1886 ,  de l’impôt sur les sociétés  une  année  après  et de  l’I.R  (l’impôt   sur les revenus )en  1990 ; les textes de  ces trois impôts , qui constituent  les piliers du système fiscal  , seront alors réunis dans un seul  texte  à coté des dispositions relatives aux  D.E.T ( droits d’enregistrement et timbres ) sous forme  d’un  Code général d’impôts  depuis 2007 . Cette codification fiscale permet actuellement  de saisir visiblement la matière imposable  sans tomber dans l’obscurité des textes  de  chacun des composants  du  système  fiscal  de l’État.  Ajouté à ce texte ; le Code des droits de douane et celui de  la fiscalité locale,  le Maroc dispose maintenant d’un  arsenal juridique fiscal permettant une lisibilité textuelle appréciable de la part du  contribuable .

2) En revanche la consécration de la diversification du produit fiscal tout en simplifiant la présentation ne devrait pas nous faire oublier que la promotion de l’équité fiscale voire sociale est toujours délaissée ; car au moment ou  les enjeux de la réforme devraient se situer en principe au niveau à la fois  de l’équilibre de l’efficacité  économico- financière et l’équité fiscale  ,on constate que « l’ajustement sociale » n’est qu’un objectif illusoire   .

Au fait, la réalité des tentatives de réforme fiscale réalisée jusqu’à maintenant  reste attachée à la résolution du problème de gestion budgétaire et le maintien des équilibres structurels au lieu d’une approche intégrant en priorité la dimension sociale.

Certes la structure fiscale s’ est équilibrée petit à petit du moment ou le poids de la pression fiscale est maintenant partagée entre les impôts directs et  les impôts indirects sans domination de  ceux  -ci comme jadis était le cas ,mais  cela n’empêche  que c’est  au niveau de  l’équilibre socio-économique  qu’il faut agir .

           Reste que  cette constatation d’ordre général , et  sans  prétendre à l’exhaustivité ,peut être illustrée et   vérifiée à travers l’observation  de l’un des composants du dite structure en prenant comme exemple le cas de l’imposition de la consommation  et  de la dépense. Il s’agit de la T.V.A (  la taxation de la valeur ajoutée qui s’est substituée à l’ancienne  T.C.A ( sur le chiffre d’affaire  )  .

          3)  la vérification de cet impôt est significative dans la mesure où cela permet d’évaluer la politique fiscale vis –à- vis de la population pauvre ou vulnérable à la pauvreté au niveau de sa consommation et  de s’arrêter par conséquent devant le présence  ou non de la dimension sociale de  la  réforme de cet impôt  .

Il s’agit d’une imposition indirecte qui intéresse toutes les opérations de nature commerciale, industrielle, artisanale et de prestations de services ; sont également concernées les professions libérales et les activités d’importation .Il concerne alors tout les niveaux  des dépenses quotidiennes des ménages  Pratiquement, la T.V.A  marocaine se caractérise par la multiplicité de taux : un taux  normal de 20 %  et trois taux réduits de 7% , 10% et  14%  en plus du taux 0% ; aussi des exonérations et dérogations relatives à certains produits de large consommation intérieure sont retenues ; avec tout de même des réserves accordées  à  des produits de première nécessité  exonérées ou faiblement taxées mais  qui subissent de temps à autre des révisions de la part  du législateur.

Cependant  , il se trouve que le redevable de cette T.V.A, intégrée dans  le prix, est vraiment  le consommateur final des produits consommables, qu’il soit riche ou pauvre. C’est donc lui  et  ,quelque soit son revenu :très bas ou très élevé,  qui supporte  le poids de cette taxation .Autrement dit si   la pseudo- égalité devant l’impôt  exige un comportement fiscal égal ,cela  ne peut  en aucun cas faire éclipser la problématique de l équité  fiscale qui doit tenir compte surtout  de la différenciation  qui caractérise les revenus individuels et les marges consacrées à la consommation de la part du citoyen .  

  En d’autres termes  , qu’elle soit verticale, c’est-à-dire entre  catégories sociales différentes  ou horizontale c-est à dire entre  ménages jouissant de même niveau de vie, l’équité fiscale devait  être  rétablie.

C’est donc à travers ces deux dimensions qu’il faut évaluer  l’impact de la politique fiscale sur la population pauvre ou vulnérable à la pauvreté.

4)  Il est en effet  question de  lier l’objectif  financier et  budgétaire  des mesures fiscales à  leur  objectif distributif  .Dans le cas de la taxation de la consommation des produits ou services on devrait  par conséquent  tenir compte préalablement  de  l’inégalité  des revenus existante .

          Ceci est dit bien que la T.V.A  ,et contrairement aux impôts directs (le cas notamment de l’impôt sur les sociétés –I’I.S - ) souvent au taux proportionnel ( 30% au Maroc actuellement ), ou  progressifs comme  dans le cas de l’impôt sur les revenus ( l’I.R )  ou des impôts à taux qui  différent « proportionnellement » des revenus supérieurs aux revenus modestes ou faibles  , est un impôt indolore considéré par certains comme une imposition  logiquement équitable de point de vue  technique .

        Mais  Il  est  tout à fait souhaitable   légalement   d’exonérer les ménages  pauvres ou vulnérable de toute taxation  concernant   leur  consommation ou les taxer au strict minimum ,  en leur laissant la possibilité  de  consacrer leurs ressources monétaires ,modestes soient-elles, à  la satisfaction de leurs besoins  essentiels .     

      Permettre  ainsi  a cette frange sociale  de se loger, se nourrir, se soigner, s’éduquer..    ne peut alors  que coïncider  avec  la volonté de mettre    l’instrument  fiscal au service de droits économiques et sociales de l’homme.

Ainsi    l’appréciation que nous venons de réserver brièvement à la taxation de consommation dans ce survol rapide peut être généralisée au autres composants du système fiscal ,  nous fait croire énergiquement   que toute réforme conçue dans le logique de préservation des droits humains- au sens large du terme-  est appelée à se conformer aux fondements  d’ une  réelle politique budgétaire et fiscale globale et intégrée consacrant ,dans un cadre participatif, des instruments et moyens    redistributifs  et d’équité sociale.

5)    Il faut   reconnaitre, en guise de conclusion de cet essai ne portant de façon exclusive sur aucune des interrogations posées qui  nécessitent , d’amples développements  ,   que les pistes de réformes  expérimentées ou à envisager   doivent  être  évaluées en principe  et  dans l’ensemble à travers l’examen des liaisons qui existent entre les possibilités des transferts directs et indirects des revenus  que peut engendrer les deux revers de la politique financière :  la politique des dépenses  et la politique fiscale .

En fin de compte  l’incidence de ces deux aspects de la politique financière  sur la lutte contre les différentes formes de pauvreté devrait  être  alors prévalue . Aussi  dans la mesure ou    , c’est surtout  la réduction des inégalités inhérentes à la répartition primaire des revenus qui est ciblée  et retenue ,   l’ approche multidimensionnelle   d’évaluation des politiques publiques  facilitera alors   la   remise   en question de    cette politique fiscale inéquitable   poursuivie  jusqu’alors  et déterminera  la façon de mettre en ouvre   une stratégie  de   réforme   productrice d’effets  au niveau même  de la reconnaissance   de l’égalité des citoyens devant les charges publiques en conformité réelle avec les principes de la démocratie « économique »…  et de bonne gouvernance.

                                                                                                                                          Ahmed NARNACH

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A propos de l'auteur
Blog de Ahmed NARHACH

Docteur en droit, enseignant et chercheur universitaire en finances publiques, fiscalité et gestion publique -Rabat-

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