Parties communes

Quand les parties communes sont mal entretenues, c'est le syndicat des copropriétaires tout entier qui est responsable, même si celle qui sollicite une indemnisation a freiné les travaux. Quel chaos ! Mieux vaudrait pratiquer l'autogestion !

Parfois, un logement loué est si dégradé qu’il n’est plus décent. Le bailleur doit le réparer. Il ne peut échapper à ses obligations en prouvant que des tiers sont responsables des désordres.

Le statut de la copropriété est souvent obligatoire. Toutefois, dans certains cas, il peut n’être qu’optionnel. Les acquéreurs prennent alors des risques, car plus aucun régime impératif ne les protège.

Même certains professionnels ont du mal à bien différencier le statut de la copropriété et celui des ASL. L'erreur ne serait pas bien grave si elle ne générait pas une culture de l’abus de pouvoir en copropriété.

Parler de ‘‘copropriété’’ pour qualifier un immeuble constitue un abus de langage. La copropriété est un statut juridique parfois obligatoire, mais uniquement dans certaines circonstances.

La dégradation du bâti affecte surtout les locataires et les occupants vulnérables. Or, ils pourraient être les premiers à pâtir de l’existence de pots-de-vin versés par les entreprises du bâtiment.

Les conflits dans les immeubles collectifs sont liés à l’isolement des protestataires. Quand ces derniers se plaignent, ils ont l’impression d’être méprisés. Mieux vaut favoriser leur inscription dans des traditions valorisantes.