Procédure devant les Prud'hommes : avec ou sans avocat?

Publié le 28/10/2010 Vu 55 086 fois 38
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Déposer une demande devant le Conseil des Prud'hommes peut se faire sans l'assistance d'un avocat. Chaque partie peut se défendre seule ou avec l'aide d'un représentant syndical. Ainsi, la procédure est peu coûteuse pour le salarié notamment et conforme aux principe fondamental d'accès pour tous à la justice. Mais le salarié peut-il réellement se défendre seul?

Déposer une demande devant le Conseil des Prud'hommes peut se faire sans l'assistance d'un avocat. Chaque par

Procédure devant les Prud'hommes : avec ou sans avocat?

Comment ça marche ?

La procédure se déroule en 2 temps. Une première phase consiste à convoquer les parties devant le Bureau de Conciliation, composé d'un  conseiller "salarié" et d'un conseiller "employeur". Comme son nom l'indique, cette étape a pour but de réunir les parties et de tenter une conciliation entre elles. Cette procédure n'est pas à négliger, car intervenant plusieurs mois après le dépôt de la demande, les passions peuvent s'être apaisées, et l'on assiste parfois à des transactions entre les parties mettant ainsi fin au conflit.

Lorsque la conciliation a échoué, les parties sont alors renvoyées devant le Bureau de jugement. Il s'agit de la phase contentieuse au cours de laquelle les parties vont expliquer et plaider leurs causes. Le Bureau de jugement est composé de juges élus, soit deux conseillers "salarié" et deux conseillers "employeur". La décision, si elle est frappée d'appel est en revanche portée devant des magistrats professionnels de la Cour d'Appel compétente.

 

Voilà pour la forme mais qu'en est-il en réalité?

La réalité est toute autre et l'absence de défense de l'avocat au cours de la procédure s'avère fréquemment pénalisante pour le salarié.

Dans la majorité des cas, la demande initiale est formulée par le salarié à l'encontre de son ex employeur. Le salarié qui aura fait le choix d'assurer seul sa défense, se retrouvera quasi systématiquement face l'avocat de l'employeur, ce dernier disposant en général des moyens d'assurer sa défense

 

David contre Goliath?

Certains diront que l'employeur a plutôt intérêt de se défendre avec l'aide d'un avocat pour mettre toutes les chances de son côté. Il est de coutume d'entendre ici et là que tel Conseil de Prud'hommes est pro- salarié et que tel autre est pro-employeur.

Ce qui est certain, c'est que la salarié est toujours la partie faible au contrat et que pour cette raison, le Conseil de Prud'hommes attend de l'employeur une attitude exemplaire dans le traitement de ses salariés (un contrat en bonne et due forme, des salaires et heures supplémentaires payées, des congés accordés, un motif de licenciement réellement fondé et non parce que le salarié n'est plus en odeur de sainteté auprès de son employeur, la liste est longue).

Il n'en demeure pas moins que le salarié, s'il est dans son bon droit, doit impérativement se faire entendre. S'il choisit de se défendre seul, il devra manier réthorique, arguments et surtout faire preuve de clarté. Il devra avoir communiqué à son advsersaire par la voie recommandée avec accusé de réception, les pièces sur lesquelles il entend fonder ses demandes. Il devra être capable de calculer l'ensemble de ses demandes et surtout de ne pas en oublier (c'est souvent le cas) de demander des sommes auxquelles il aurait droit (comme par ex le remboursement de 50% de la carte orange mensuelle dont le paiement est obligatoire pour les entreprises en Ile de France).

On le comprend, préparer sa défense pour le salarié relève du juriste expérimenté. D'autant que les Conseils de Prud'hommes sont certes composés de juges non professionnels, mais démontrent chaque jour d'une maîtrise pointue du Droit. Ainsi, devant le Conseil de Prud'hommes de Paris, on assiste très fréquemment entre avocats et juges à des joutes d'une grande technicité sur le plan juridique.

Se savoir dans son bon droit est une chose, mais lorsque l'on se trouve face à un adversaire qui a organisé sa défense avec l'aide d'un avocat, il devient alors difficile de faire le poids.

Le but de l'adversaire sera de chercher la faille, de vous désarmer et de montrer que vos demandes sont soit non fondées, soit confuses. Bref, le but du jeu sera de vider de leur substance des demandes pourtant légitimes. Et puis quoi de plus difficile que d'assurer sa propre défense ? comment rester objectif, ne pas s'émouvoir de la présence de l'employeur, savoir tout simplement gérer sa parole en public?

 

Pourquoi vous conseiller de vous faire représenter par un avocat?

Les avantages que vous en tirerez seront nombreux :

- il vous conseillera dans votre démarche ou non d'assigner votre employeur; point essentiel que beaucoup de salariés oublient tout simplement parce que la démarche de déposer une demande est simple. Mais, quelles sont ses chances de succès? les demandes sont-elles réellement fondées en droit?

- il apaisera vos inquiétudes et sera votre porte-voix à l'égard de votre employeur; il saura définir les priorités et mettre de côté tous les aspects émotionnels que vous pourriez juger important d'évoquer mais qui pourraient au contraire vous pénaliser;

- il vous aidera à dépassionner le conflit pour ne se concentrer que sur vos demandes et leur légitimité;

- il pourra éventuellement engager des discussions avec votre ex employeur même après la phase de conciliation afin d'éviter la procédure contentieuse et envisager une transaction;

- si la procédure contentieuse est inévitable, votre avocat rédigera des conclusions, communiquera les pièces et plaidera vos demandes;

N'oubliez pas qu'engager une procédure contentieuse devant le Conseil de Prud'hommes peut prendre entre 2 et 4 ans, sans aucune garantie de succès. Il faut donc une motivation et un moral d'acier pour supporter d'être plongé dans un conflit avec un ex employeur alors même que vous aurez retrouvé un autre emploi. L'aspect moral est très important, surtout si l'échec est au bout de tant de mois d'attente.

Encore une fois, un avocat sera apaiser ces inquiétudes et vous aider à supporter cette attente.

 

Combien ça coûte?

Toute prestation a un coût, bien sûr.

La première démarche, simple et rapide, sera de vérifier si vous êtes admissible à l'aide juridictionnelle. Si tel est le cas, alors tous les frais d'avocat seront pris en charge par l'Etat. Si tel n'est pas le cas, il y a plusieurs moyens d'envisager la rémunération de votre avocat.

N'hésitez pas à consulter des avocats et leur demander leurs tarifs. Il n'y a rien de mal à faire une étude de marché et mettre les avocats en concurrence.

Les honoraires peuvent également prévoir une partie en honoraires de résultat : lorsque vos demandes sont légitimes, il est possible de convenir avec votre avocat qu'un pourcentage, convenu à l'avance, sera versé à l'avocat à titre d'honoraires, sur une partie des sommes obtenues devant le Conseil des prud'hommes.

Par ailleurs, votre avocat demandera toujours une indemnité sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile qui permet d'obtenir d'un tribunal le versement par l'adversaire d'une indemnité au titre des frais engagés et notamment des frais d'avocat. Cette indemnité peut s'avérer élevée lorsque les juges estiment que la demande est parfaitement légitime.

Une petite dépense peut s'avérer être un véritable investissement pour votre défense et un gage de réussite.

Pensez-y avant de vous lancer sans filet!

 

Thierry Rouziès

Avocat au Barreau de Paris

 

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Thierry ROUZIÈS

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1 Publié par Visiteur
30/05/2016 13:15

bonjour

Voilà , il y à maintenant deux ans que j'ai été licencié pour faute grave ; je suis déjà passé en conciliation et je n'ai pas voulu la somme proposée car ce n'était même pas égal au montant de mes indemnités que mon employeur aurait du me verser (car je n'ai commis aucune faute grave dans ce dossier nous avons vérifié le code du travail ainsi que les conventions collectives) , j'ai fais donc appel à un avocat j'ai signé sa convention d'honoraire et avait versé plus de la moitiè de la somme demandé hors un jour je reçois un recommandé qui stipulais le rejet de mon dossier alors que j'avais payé et que des chèques n'était pas débité à son niveau + des virements permanents que j'avais mis sur son compte , j'appel l'avocat et lui demande pourquoi , elle ne savait pas quoi dire et m'expliquer la raison , j'insiste en demandant si elle avait commencé les écritures sur mon dossier elle à finie par me dire qu'elle n'avait encore rien fait , du coup je ne sais pas quoi faire du tout , dois je faire appel de nouveau à un avocat sachant que je passe en octobre au tribunal ? si non puis-je me présenter seul et dans se cas précis comment fait on pour pouvoir procéder a sa propre représentation

d'avance merci à vous

2 Publié par Visiteur
15/07/2016 10:43

Bonjour j'aimerais connaître les conditions de contrat de avocat de compromis (article 2em- fixations des honoraires el me me dan le contrat versement d'un honoraire de résultats calculé d'un commun accord de la manière suivante 10% hé autre Tva au taux applicable des sommes obtenues à quelques titres que ce soit,par voie amiable ou juridique) ma question je dual le verse même ma parti de congé de participation, pouvez vous m'expliquer si et normal mercier par avance

3 Publié par Visiteur
16/09/2016 17:17

je suis roumain,j'ai une litige avec une société de travailles temporaire (interime).âpre que je passe par 3 avocate successivement,je décide que je pas de choie et il faut que me défende seul.commant s-appelle an langue français le manque de loyalite de l'avocate?an langue roumain s'appele "malpractis"

4 Publié par Visiteur
16/09/2016 17:26

dans cette litige avec boite d'interime je travailles 1,2,3,août 2012 e je reçu le salaire apre la conciliation,ça ve dire septembre 2014.il faut que sollicite le rappel de salaire pour le 3 jour de travailles o il faut calcule la rappel de salaire sur la base de le salaire mensouele?merçi anticipe

5 Publié par Visiteur
08/09/2017 22:27

Bonjour je voudrais savoir si on a le droit d'avoir des jours exprès pour préparer la défense avec le conseiller des prud'homme avant l'entretien préalable de mise à pied. Mer i

6 Publié par Visiteur
18/09/2017 23:45

Voilà un petit résumé d'une affaire qui montre à quel point un employeur déterminé à décourager un ex-salarié peut mobiliser la justice (qui comme on le sait, a trop de temps, de fonctionnaires et de moyens). A l'heure des décisions sur l'aménagement de la loi "travail", il est temps de lancer une évidence : les patrons ne sont pas tous bien intentionnés.

- 12 septembre 2014 : lettre de licenciement.
pas de paiement des salaires d’août, septembre, octobre, novembre, décembre 2014
- Le 26 novembre 2014, en l’absence de motif circonscrit de mon licenciement, et plus payé depuis plus de 3 mois sans explication, mon conseil saisit le tribunal des prud’hommes de Paris pour licenciement abusif.
- le 4 janvier 2015, toujours sans aucun paiement depuis mon départ de l’entreprise (salaires et solde de tout compte) j’assigne mon ex-entreprise en référé auprès du CPH de Paris.
- Le 9 janvier 2015, le CPH de Paris condamne la société au paiement de mes salaires et et solde de tout compte, ordonnance exécutoire et non frappée d’appel (ces salaires impayés ont été déclarés au fisc, augmentant mon impôt sur le revenu que j’ai pourtant payé). L’ordonnance de ce jugement du CPH ne fera l’objet d’aucun appel.
- A l’automne 2015, la société fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine au profit d'une autre société appartenant au gérant de la première. Celle-ci fait alors l’objet d’une transmission universelle de patrimoine au profit d'une troisième société du même gérant, mais à Saint-Quentin dans l'Aisne. Les premières sociétés ayant été dissoutes puis radiées, l’ensemble du passif et de l’actif de ces sociétés est désormais dans la main de la seule société de Saint-Quentin. Toutes ces entreprises appartiennent à une seule personne (l'ex beau-frère d'un ex-président de la république, pour la petite histoire).
- Le 1er décembre 2015, sans connaissance de ce qui précède, j’engage devant le Tribunal de commerce de Paris, une demande de mise en cessation de paiement de mon ex-société en vue de le contraindre à respecter ses obligations à mon égard (paiement des salaires).
- Le 4 décembre 2015, la société de St Quentin obtient l’ouverture d’une procédure de sauvegarde devant le Tribunal de commerce de Saint-Quentin.
- Le 17 décembre 2015, l'avocat de mon ex-société fait savoir lors l’audience au Tribunal de commerce de Paris que la société vient de faire l’objet d’une transmission universelle de patrimoine au profit de la société à St Quentin, l’audience est renvoyée au 25 février 2016.
- Le 22 janvier 2016, le Tribunal de commerce de Saint-Quentin constate la confusion des patrimoines des sociétés parisiennes au profit de la société de St Quentin et, par extension de sa décision du 4 décembre 2015, ouvre la procédure de sauvegarde à ces entreprises.
- Le 26 janvier 2016, le conseil de mon ex-société demande au mien de procéder au renvoi de l’audience au CPH de Paris prévue au 1er février (6 jours après), au motif que celle-ci aurait été absorbée.
- Le 1er février 2016, l’audience devant le CPH de Paris est renvoyée au 17 novembre 2016, deux ans exactement après la saisine initiale. Ce même 1er février, je constate que l’administrateur judiciaire de la société de St-Quentin durant la période de sauvegarde ignore l’existence de ma créance salariale. Ayant réintégré celle-ci, il fait connaître à Mmon ex-employeur le caractère impératif du paiement immédiat du passif salarial de ses sociétés, sous peine de solliciter la reconversion du plan de sauvegarde en liquidation judiciaire.
- En juillet 2016, le mandataire judiciaire m’informe que, liant deux affaires distinctes, son client de St Quentin refuse de se libérer de sa créance à mon égard au motif qu’une action serait pendante au CPH de Paris (procédure « au fond »).
- Le 21 octobre 2016, au Tribunal de commerce de St Quentin, le mandataire informe le Juge-commissaire qu’il a fait séquestrer par la Caisse des Dépôts et Consignations la somme qui m’est due. Le Juge-commissaire déboute la société de St Quentin de sa demande et admet ma créance au passif. Il met l’affaire en délibéré au 8 novembre 2016. 
NB. : une erreur est alors commise à mon détriment : alors qu’une une créance de nature salariale est privilégiée, voire super-privilégiée pour partie (créances alimentaires), l’ordonnance de délibéré la qualifie de « chirographaire ».
le 17 novembre 2016, à l’audience au CPH de Paris « sur le fond » (portant sur la régularité du licenciement), le conseil de mon ex-société demande à nouveau un renvoi au motif qu’une procédure est engagée auprès du Tribunal de Commerce de St Quentin. Cette dernière procédure porte sur les salaires impayés et n’a aucun lien avec le licenciement. L’affaire est renvoyée au 9 février 2017.
- Le 18 novembre 2016, la société de St Quentin fait appel de la décision du Tribunal de commerce, contre moi et un autre intimé, son propre mandataire judiciaire. L’audience est fixée au 27 avril 2017.
- le 9 février 2017, l’audience « sur le fond » a enfin lieu, malgré le conseil de la société de St Quentin qui demande entre autres au CPH de se déclarer incompétent au profit du TGI de Nanterre.
- Le 25 avril 2017, 2 jours avant l’audience d’appel à Amiens, le mandataire judiciaire remet ses conclusions à la Cour d’Appel. Dans ses conclusions, il cite une jurisprudence constante pour préciser que l’administrateur judiciaire de la société de St Quentin étant obligatoirement associé à tous les actes de gestion et d’assistance auprès de son client, il aurait dû être lié aux Appelantes et co-demandeur. Il demande en conséquence à la Cour de déclarer l’appel irrecevable et de confirmer la décision initiale du Tribunal de commerce de St Quentin.
- Le 27 avril 2017, la Cour d’Appel d’Amiens, lors de son audience à laquelle je me suis rendu, renvoie à la demande des conseils de la société de St Quentin l’affaire au 23 novembre 2017, au motif qu’il fallait surseoir afin d’examiner l’ensemble des recours des différents créanciers formés à l’encontre de la société de St Quentin . Sans méconnaître l’encombrement des tribunaux, on peut s’étonner de ce qu’il faille sept mois supplémentaires pour juger de la simple recevabilité d’un appel ?
- Le 17 août 2017, la cour d’Appel de Paris m’informe qu’une procédure d’appel a été engagée par l’administrateur judiciaire de société de St Quentin et toutes les autres à mon encontre pour tenter de faire réformer ou annuler le jugement du CPH de Paris dans son ordonnance du 4 mai 2017.
- Le 18 août 2017, le mandataire judiciaire de société de St Quentin me propose le règlement de la créance née du jugement prud'homal (dommages-intérêts et art. 700) dans le cadre de l’apurement du passif de société de St Quentin, sur une durée de 10 ans (jugement contesté en appel par la même société deux mois auparavant).
- Le 31 août 2017, le Tribunal de commerce de St Quentin m’adresse notification du dépôt d’un état des créances complémentaires et d’une ordonnance d’admission au passif de société de St Quentin des créances née du jugement prud’homal au fond : les dommages-intérêts pour à titre privilégié l’art. 700 du CPC à titre chirographaire.
-Le 18 septembre 2017, je reçois le même jour, 1) de la cour d’Appel d’Amiens, la déclaration d’appel faite par société de St Quentin et son administrateur contre l’ordonnance du 31 août du Tribunal de commerce de St Quentin et 2) par voie d’huissier, la signification de la déclaration d’appel et l’assignation devant la cour d’appel d’Amiens (audience du 25 janvier 2018) contre cette ordonnance du Tribunal de commerce de St Quentin.
Notons ici que la décision du CPH de Paris du 4 mai 2017 va fournir du travail à de nombreux juristes et administrations judiciaires de notre pays :
- elle est attaquée par société de St Quentin et son administrateur judiciaire en appel auprès de la Cour d’Appel de Paris (juin 2017)
- les créances nées de ce jugement font l’objet d’une proposition de règlement par le mandataire judiciaire de société de St Quentin (août 2017)
- les créances nées de ce jugement sont acceptées au passif de société de St Quentin par le Tribunal de commerce de St Quentin (août 2017)
- ces décisions poussent société de St Quentin et son administrateur judiciaire à faire appel du jugement du Tribunal de commerce de St Quentin auprès de la Cour d’Appel d’Amiens, à mon encontre ainsi qu’à l’encontre du mandataire judiciaire.

Voilà, l'histoire n'est sans doute pas finie. J'en bave un peu, et 3 appels sur le dos, question avocat je ne peux plus trop suivre. Trop cher pour le temps qu'ils y passent et l'investissement très moyen que j'ai observé chez les 3 que j'ai pu payer dans ces deux affaires. Sans parler de leurs compétences qui me semblent à moi, non juriste, tout à fait relatives. Donc j'ai demandé à un syndicat s'il pouvait m'aider. Je vous tiens au courant...

[désolé pour les "société de St Quentin" qui émaillent le déroulé de l'histoire, mais je préfère ne pas citer de noms... j'ai déjà été attaqué en correctionnelle par mon ex-employeur pour diffamation : j'avais osé tweeter qu'il me devait encore de l'argent - vrai !, et le chèque de consignation qu'il a versé au moment du dépôt de plainte était sans provision, donc plainte non recevable... c'est ça les vrais escrocs, ça ose même faire un chèque un bois à un tribunal !]

7 Publié par Visiteur
19/10/2017 16:20

bonjour je suis au chômage de puis deux ans suite a un accident du travail ou j'ai suivie une opération pour me retrouvée encapée (je n'ai pas pris le soin de prendre un avocat car a l'époque je venais d'ouvrir un compte a la poste suit a un dépôt de bilan de mon entreprisse)et depuis deux ans je me suis renseigner pour arrivée a déposé au conseil des prud'homme mon dossier pour avoir une convocation .je voulais savoir si je devais prévenir par lettre recommander avec accuser de réception la convocation devant le conseil des prud'homme,(j'ai envoyer tout un exemplaire de tout les document pour qu'il est au courent de cois je l'accuse)merci pour une réponse par avance.bien cordialement.

8 Publié par GigiMargot
12/08/2021 10:44

Bonjour,
je vais aux prud'hommes car ma patronne me licencie comme une mal propre après 12ans de loyaux service mais je n'ai pas les moyens de me payer un avocat pourriez vous m'aider dans le sens où vous connaissez peut être un organisme qui aide les employées? Merci par avance du temps que vous m'accorderez*.

Cordialement Mme Alves.

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T.R. AVOCAT est un cabinet créé en 2010 par Thierry Rouziès, Avocat au Barreau de Paris. L'objectif de ce blog est de vous informer et vous éclairer en droit du travail et de répondre à vos interrogations.

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