S’il est un métier qui continue de remplir les salles de cinéma et les écrans de télévision, autant que de noircir les pages des polars, de nourrir l’imaginaire collectif et d’entretenir de nombreux fantasmes… c’est celui de détective privé. Vidocq, Sherlock Holmes, Miss Marple, Hercule Poirot, Nestor Burma, Mike Hammer, Magnum…Adèle Blanc-Sec, Véra et Daphné dans Scoby-Doo… nous avons tous en tête une héroïne ou un héros détective. Que ce soit la version fantaisiste et excentrique avec l’écossaise Imogène, le glamour avec Les Drôles de Dames, le noir avec Philip Marlowe, la profession de privé possède une certaine image, voir une mauvaise réputation. « Brigade des cocus », « barbouze », être marginal et plutôt asocial, le détective privé était souvent à la limite du hors-la-loi et on lui prêtait bien souvent des pratiques douteuses… Et même si toute une mythologie et un folklore continuent d’entourer cette profession, la réalité du travail est vraiment bien différente. Oubliez le borsalino, la loupe, l’imperméable et les lunettes noires ! Le métier a bien changé depuis les années 80 : diplômes certifiés, agrément et autorisation d’exercer à obtenir, formation continue pour renouveler les titres, titre dédié dans le Code de la Sécurité Intérieure…exercer en tant que détective privé est désormais très réglementé et encadré. Le métier est dorénavant déclaré et reconnu. Une carte professionnelle est d’ailleurs délivrée aux personnes avec un minimum d’un an d’expérience dans le domaine. Et tout document présenté par un détective est recevable en justice constituant une véritable preuve. Tout ceci amène à le reconsidérer et à le reconnaître comme un véritable acteur de la Justice.
Sans planques, ni filatures, nous vous proposons ici une enquête sur une profession qui souffre à tort de nombreux clichés et préjugés…
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