L’expertise médicale, la clef d’une bonne indemnisation.

Publié le 29/09/2014 Vu 155 379 fois 292
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

En matière de dommage corporel, l'expertise médicale est nécessaire pour l'évaluation de l'indemnisation de la victime. Qu’est-ce qu’une expertise médicale ? En quoi cette expertise est-elle importante ? Comment se défendre lors d’une expertise ? Quel recours contre une expertise médicale ?

En matière de dommage corporel, l'expertise médicale est nécessaire pour l'évaluation de l'indemnisation d

L’expertise médicale, la clef d’une bonne indemnisation.

Qu’est-ce qu’une expertise médicale ?

L’objectif principal de l’expertise médicale est d’évaluer l’ensemble des préjudices corporels subis par une victime.

Il appartient à des médecins diplômés de la réparation du préjudice corporel qui ont pour mission de se prononcer sur des chefs de préjudice imputables au dommage initial.

Cet examen est donc nécessaire pour qualifier et quantifier les préjudices que le blessé endure depuis son accident.

Dans certains cas « bénin », l’assurance se contentera d’un examen sur pièces, notamment lorsque les blessures se consolident sans aucune séquelle dans un délai inférieure à trois mois.

Dans les autres cas, il sera donc fait appel à un médecin expert.

Il peut être mandaté par une compagnie d’assurance ou un tribunal.

Il procède à un examen clinique de la victime, prend connaissance des pièces médicales qui lui sont remises et entend les doléances verbales et/ou écrites de la victime.

L’expert rend ensuite ses conclusions médicales et adresse un rapport complet aux destinataires (Assurances, victime, ou avocat dans le cadre d’une procédure judiciaire).

Il n’y a que dans le cadre d’un accident de la route causé par un tiers que le médecin expert est dans l’obligation légale d’adresser une copie de son rapport à la victime.

Dans les autres cas, il appartient à la victime de faire la demande à l’assurance.

En quoi cette expertise est-elle importante ?

Pour rendre son rapport, le médecin expert doit répondre aux chefs de mission que lui adresse l’assurance ou le Tribunal.

Parmi les chefs de mission, nous retrouvons les fameux postes de préjudices corporels, issus de la nomenclature DINTLIHAC que le médecin doit retenir ou rejeter et évaluer voire décrire.

C’est donc bien uniquement sur la base des réponses aux chefs de mission et évaluations de ce médecin expert que la victime pourra ensuite évaluer la réparation financière à solliciter auprès de l’assurance, Tribunal, etc.

C’est en ce sens que l’expertise médicale est la clef d’une bonne indemnisation car sans cette expertise, ni l’assurance, ni le juriste ou avocat, ni le magistrat n’est en mesure de savoir si tel ou tel préjudice est bien évalué ou est en lien avec le dommage initial (accident, agression, accident médical, etc.)

Les conclusions médico-légales seront appliquées stricto sensu.

Exemple : Une victime d’accident de la route se plaint d’une pénibilité accrue dans l’exercice de sa profession (menuisier, plombier/électricien, éducateur sportif, etc.) en raison de séquelles invalidantes.

Dans bien des situations, ce préjudice très important n’est souvent pas retenu par le médecin expert même si il s’agissait de doléances formulées par la victime lors de l’expertise.

Dans le même registre, l’assistance d’une tierce personne (aide humaine), professionnelle ou familiale, au lendemain de l’accident pour aider la victime à accomplir un certain nombre de tâches comme l’habillage, la toilette, les tâches ménagères, les courses, déplacements, etc. est souvent écartée ou sous-évaluée lors de la discussion avec le médecin expert.

Encore, la période d’arrêt de travail imputable à l’accident peut être réduite par l’expert qui considèrera que votre état de santé vous permettait de reprendre le travail plus tôt…

Les pertes de revenus au-delà de la période d’arrêt de travail retenue par le médecin expert pourraient donc ne pas être indemnisées !

Une mauvaise expertise ne pourra donc aboutir à une bonne indemnisation…

Comment se défendre lors d’une expertise ?

Tout d’abord, il est primordial de se munir de son entier dossier médical lors de cet examen pour éviter toute discussion avec l’expert.

Ensuite, il est important de penser à rédiger synthétiquement une lettre de doléances qui reprendra l’ensemble de votre parcours depuis le fait générateur du dommage (accident, agression, erreur médicale), les conséquences sur votre vie personnelle (aide humaine nécessaire, douleurs, impact psychologique, sexuel, activités d’agréments impossibles, etc.) et professionnelle.

Enfin, l’atout principal sera d’être accompagné d’un médecin expert de recours qui défendra votre dossier médical face à l’expert nommé par l’assurance ou le Juge.

A noter que dans le cadre d’une expertise judiciaire, l’assurance ou la partie adverse enverra son médecin expert pour représenter ses intérêts.

En vous rendant seul, vous prenez le risque que l’expert ne prenne en compte que les dires de l’expert représentant la partie adverse !

Ce médecin expert de recours ou de victime fera en sorte que vos droits soient respectés et que tous les postes de préjudices définit dans la nomenclature DINTILHAC soient retenus dans leur fourchette haute.

Afin de vous défendre au mieux, un rendez-vous préalable avec ce médecin de recours doit être programmé au plus tôt pour qu’il puisse s’imprégner de votre dossier médical et de vos doléances qu’il mettra en avant lors de l’expertise.

Meilleure est l’expertise, meilleure sera l’indemnisation de votre préjudice corporel et financier.

Quel recours contre une expertise médicale ?

Il est possible de contester des conclusions médicales qui ne conviendraient pas à la victime soit que le médecin ait sous-évalué les préjudices soit qu’il ait omis de se prononcer sur d’autre.

Cette contestation peut se faire soit dans un cadre amiable ou dans un cadre judiciaire.

Dans un cadre amiable, il est possible de procéder à une expertise médicale dite contradictoire si la victime était seule lors de la première expertise.

L’expertise arbitrale peut également être un bon compromis puisque l’expertise est confiée à un médecin arbitre, réputé neutre, pour trancher le « litige ».

Attention, dans ce cas, il faut s’assurer que l’expert arbitre ne fait pas partie du réseau de l’assurance en question.

Dans un cadre contentieux, une expertise médicale peut être demandée à un Juge devant un Tribunal.

Dans ce cas, c’est à l’avocat qu’il appartient de présenter la demande.

Dans tous les cas, l’assistance d’un médecin expert de recours est indispensable car il sera un des garde-fous de vos droits.

En ce qui concerne notre société DVA Experts, nous faisons assister nos clients par des médecins experts de recours faisant partie de notre réseau.

Notre seul but est de défendre les droits des victimes pour que la réparation de leurs souffrances soit la plus juste et la plus haute.

Mikaël IKEDJIAN, DVA Experts

Vous avez une question ?

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

1 Publié par Visiteur
26/11/2015 23:38

bonjour
depuis juillet 2015j'ai reçu le rapport d'expertise final de mon fils victime d'un traumatisme cranienne suite d'un accident de la route piéton renversé par une voiture mais avec mon avocate on a demmandé pour ajouter des préjudice non mentionner dans le rapport.dernièrement mon avocate m'a contacter et m'a dit si le rapport n'est pas signé cela veut dire qu'il pourra etre remis en cause plus tard et notamment nous pourrons perdre des préjudices et si le rapport est signé ce qui est obtenu ne pourra pas disparaitre et il sera toujours possible de demander d'autre préjudices je vous demande maitre es-que c'est exacte cette argumentation cordialement

2 Publié par DVA Experts
27/11/2015 10:31

Madame,
Je ne peux dédire votre avocat sans disposer du dossier complet.
D'un point de vue déontologique il ne m'est malheureusement pas possible de répondre ici.
Cordialement,

3 Publié par Visiteur
02/12/2015 17:06

bonjour
je fais appel à vos services afin de m'aiguiller en effet je suis en accident de travail depuis un peu plus d'un an et demi j'ai suivi et été ballotté de chirurgiens qui n'ont voulu rien faire pour mon problème en spécialistes pour trouver une solution, ayant trouvé enfin celle-ci par le bien de rhumato, osthéo, ainsi que podologue, le médecin conseil suite à un rdv ensemble a notifié par courrier mon médecin et non moi-même l'arrêt de la procédure d'accident de travail et ma reprise, malgré la contestation de mon médecin traitant, il lui a bien spécifié qu'il prenait en compte la durée et non la douleur (médecin conseil je précise), j'ai dû abandonné mes autres rdv pour effectué ma reprise de travail malgré les risques de rechutes encourues et ce fut le cas deux jours après celle-ci, or depuis la caisse d'assurance me bloque mes indemnités journalières j'ai fait un courrier en recommandé avec ar afin de contesté la décision et suis allé voir un expert avec dossier en main il a bien vu mon incapacité à reprendre car j'avais au préalable été voir le médecin du travail qui a bien par deux fois suite à deux rdv constaté que ma reprise était impossible, or je n'ai toujours pas de réponse et à la sécu me disent que si l'expert ne dit rien à ce sujet à la personne qu'il reçoit cete réponse sera négative, pour le coup je suis perdu car depuis un mois je n'ai aucuns revenus et me mettent de plus en plus dans une impasse et pourtant c'est une rechute de mon dit accident qu'ils ont bien reçu de ma part et de mon médecin traitant, que faire s'il vous plait? merci

4 Publié par Visiteur
06/12/2015 21:02

Bonjour,
Je souhaite savoir si vous pouvez m accompagner.
En 1999 j ai subi un accident du travail, opèré hernie discal, en 2000 récidive d hernie de nouveau opèré , la CPAM indiquè en 2001 une reprise , la médecine du travail me jugé inapte au poste, donc licenciement, jsuis une formation en 2003 je retrouve un poste en 2008 gros blocage je me retrouve opèré il passe ca en rechute AT j obtiens une belle arthrodese L2S1 , mon état ne s arrange pas je reprend qd même maus quelques mois apres et toujours douloureux toutes ces années je fini par l implant neuro stimulateur en 2014 il accepte de passer ca en rechute d AT mais toujours aussi mal , mais monsieur le médecin conseil indiquè une reprise mais mon medecin continue de ma prolonger mais plus d'IJ , j écris en recommandé une expertise va avoir lieu, à ce jour je suis en cours d exploration à hôpital bichat , à quoi je peux m attendre vos services sont ils compétent

5 Publié par DVA Experts
07/12/2015 10:18

Bonjour Nikos et Titi,
Votre situation ne s'apparente pas vraiment à l'objet de cet article qui concerne l'expertise médicale et l'indemnisation du dommage corporel par les assurances.
Nous né gérons pas les litiges avec la CPAM.
Cordialement,

6 Publié par Visiteur
08/12/2015 17:43

Bonjour, suite à un accident de la route en moto au mois de juillet, j'ai eu une fracture avec arrachement de la tête du péroné, une rupture du ligament externe, rupture des croisé antérieure, léger hématome au foie, et des douleurs au dos. Suite à ça, la compagnie d'assurance m'a renvoyé plusieurs dossiers à intervalles réguliers, pour actualiser ma situation de santé. Dernièrement j'ai appris que j'allais me faire opérer des ligaments croisés, j'ai donc joints tout les documents et justificatifs à la compagnie des dossiers corporels. Ma question est la suivante, sachant que mon opération est prévu pour janvier, et que la consolidation ne sera effectuer que dans quelques mois, penser vous qu'il est possible qu'une offre d'indemnisation soit faite avant la consolidation ?? Si oui de combien pourrait elle etre??
Cordialement

7 Publié par DVA Experts
10/12/2015 10:44

Bonjour,
L'offre globale d'indemnisation ne pourra se faire qu'à la consolidation des blessures puisque vos séquelles définitives ne pourront être évalués qu'à ce moment là.
Sans attendre la consolidation, si vous n'êtes pas responsable de l'accident, il sera possible de débloquer des indemnités provisionnelles auprès de l'assurance.
Si vous souhaitez m'interroger plus amplement : 04.93.24.21.98 ou 06.24.05.31.92.
Cordialement,

8 Publié par Visiteur
16/12/2015 02:43

Bon jour simplement une question voilà j ai eu un accident en 1997 mes à va. T de M indemnisé sa à pris 4 ans mes ses sous réserve l indemnisation de complication se qui es le cas que doit je fait mtn pour reouvrir mon dossier et de voir les condition de ma reserve et sa peut prendre combien de temps stp pourrez vous m aidez car j ai eu des grave séquelle j étais passage

9 Publié par DVA Experts
16/12/2015 09:48

Bonjour,
Vous pouvez aujourd’hui solliciter la réouverture de votre dossier en aggravation auprès de l’assurance qui a indemnisé vos préjudices à l’époque.
Pour ce faire, vous devez adresser un certificat médical d’aggravation à cette assurance.
La prescription est de 10 ans à compter de la consolidation des blessures initiales et/ou du préjudice aggravé.
Vous êtes donc encore dans les délais si l'aggravation s'est manifesté il y a moins de 10 ans.
Vous pouvez m'appeler au 04.93.24.21.98 ou 06.24.05.31.92 pour en discuter plus amplement.
Cordialement,

Cordialement,

10 Publié par Visiteur
20/12/2015 16:15

bonjour j"ai eu un accident de la circulation le 17 octobre 2013.j'ai prefere prendre un avocat,apres expertise qui a eu lieu le 5 mai 2015 je n'ai toujours pas ete indemniser est ce normal que cz soit si long.cordialement.

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.