Fin de bail-locataire- Droit au préavis de 1 mois

Publié le 03/10/2009 Vu 7377 fois 2 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

02/10/2009 12:22

Bonjour,
Mon conjoint et moi sommes ds une situation précaire, ma mission d'intérim vient de se terminer et mon conjoint est au chômage, nous venons d'obtenir un appartemement HLM et venons de donner congé au bailleur (dans le privé). Nous avons cité ma fin de mission comme une perte d'emploi ce qui concrètement est le cas pour nous mais le bailleur considère que comme il s'agissait d'un contrat d'intérim dont la fin était connue il ne peut prendre en compte notre demande de préavis à 1 mois. Ceci est un coup dur pour nous. Pouvons nous avoir un recours légal? Merci de vos précisions qui pourrons nous être utile. Bien cordialement,

02/10/2009 23:33

Bonsoir

Malheureusement pour vous, la fin d'un contrat d'intérim ou d'un CDD n'ouvre pas droit au préavis réduit de 1 mois. Ceci concerne les cas de perte d'emploi non prévisibles ( licenciement, maladie par exemple)
Par contre si l'un de vous retrouvait un emploi distant de votre domicile actuel par exemple vous pourriez vous prévaloir d'un préavis Dde durée réduite à 1 mois.

Cordialement

03/10/2009 03:54

Bonjour,

Malheureusement pour vous, la fin d'un contrat d'intérim ou d'un CDD n'ouvre pas droit au préavis réduit de 1 mois. Ceci concerne les cas de perte d'emploi non prévisibles ( licenciement, maladie par exemple)
Par contre si l'un de vous retrouvait un emploi distant de votre domicile actuel par exemple vous pourriez vous prévaloir d'un préavis Dde durée réduite à 1 mois.


J'aurai pour ma part un avis très différent sur cette question. Je cherche absolument pas pour autant à contester les compétences de sieur Fremur.

Loi du 6 juillet 1989 parle simplement de perte d'emploi. Il est vrai qu'un véritable débat s'est instauré sur une éventuelle dissociation du salarié licencié en CDI et du salarié en CDD ou interim mais cette discussion semble avoir été définitivement tranchée par la Cour de cassation dans son arrêt du 8 décembre 1999 qui indique clairement "que la non-reconduite d'un contrat de travail à durée déterminée permet au locataire le bénéfice du préavis réduit à un mois en cas de congé du logement loué. Ainsi donc est confirmée la position d'une grande partie de la doctrine qui estimait qu'il ne fallait pas distinguer entre les contrats de travail, la loi ne le faisant pas et que rajouter une condition de non-prévisibilité de la perte d'emploi était contraire à l'esprit du texte de l'article 15 - 1 : l'objectif de la loi est la protection du locataire qui est licencié ou qui, espérant jusqu'au bout voir son contrat renouvelé, voit son espoir déçu ; il faut lui donner alors la possibilité de donner congé au dernier moment ; il importe peu que la rupture du contrat de travail ait été connue et acceptée dès le départ, la décision de non-renouvellement de son contrat s'imposant au salarié. Le droit du travail confirme cette vision lorsqu'il accorde une indemnisation au titre du chômage à celui dont le contrat de travail est arrivé à terme, estimant qu'il y a là privation involontaire d'emploi, comme pour le salarié licencié."

Source: ADIL.



Très cordialement comme toujours!
__________________________
Nous tenons à ce que, après avoir bénéficié d'une consultation, les demandeurs tiennent leur consultant informé des suites qui auront été données à leur dossier.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit de l'immobilier

2651 avis

209 € Consulter
Me. BEM

Droit de l'immobilier

1426 avis

249 € Consulter