Association syndicale libre

Publié le 04/07/2025 Vu 2610 fois 5 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

15/04/2022 11:44

Bonjour, Je m'adresse à vous car j'ai constaté certaines irrégularités dans les statuts de mon ASL.

J'ai acheté en mai 2018 une villa en copropriété avec une villa mitoyenne. Ces deux villas font partie d'un domaine qui comporte 33 lots supportant d'une part des copropriétés horizontales (à deux, quatre ou six villas) et d'autre part, des copropriétés verticales.

La première tranche du domaine a été livrée en 2016 et la dernière tranche va être livrée en juillet 2022. Les parties communes de ce domaine sont gérées par une ASL dont les statuts ont été déclarés en préfecture en avril 2016.

Ces derniers comportent certaines irrégularités :


Ces statuts ne sont pas accompagnés d'un cahier des charges,
Ils ne comprennent pas d'article concernant la distraction d'un lot
Ils comportent un paragraphe indiquant le syndicat de copropriétaire comme membre de l'ASL alors qu'il est clairement écrit dans mon acte de vente que je suis membre de cette ASL comme propriétaire de ma villa.
L’entretien d’une partie des jardins privatifs des villas est géré par l’ASL



Pouvez-vous me confirmer l’analyse suivante :


Concernant l’absence de cahier des charges, en tant que tel, il existe simplement un paragraphe dans nos statuts faisant état des servitudes à respecter dans le domaine. Peut-on considérer ce paragraphe comme un cahier des charges et dans ce cas, peut-on envisager de modifier celui-ci lors de la modification des statuts ?
Le point 2 entraine l’incapacité de l'ASL d'ester en justice[url=#_ftn1][1][/url],
Le point 3 est réputé non écrit d’après la réponse du Ministère du logement et de la ville publiée dans le JO Sénat du 29/05/2008 - page 1065[url=#_ftn2][2][/url].
Une ASL n’a, en théorie, pas le droit d’intervenir dans la gestion d’une copropriété. Ces jardins sont en plus à usage privatif. Une telle disposition est-elle légale ? Peut-on abroger celle-ci et de quelle manière ?

Je ne vois, à mon sens, qu’une modification des statuts pour régler tous ces problèmes. Néanmoins, la plupart des propriétaires des appartements d’immeubles (156/236 logements au total) sont des investisseurs disséminés dans toute la France, voire à l’étranger et nos statuts stipulent ceux-ci « sont modifiés suivant décision prise par l'assemblée générale statuant à la majorité de tous les propriétaires en nombre représentant au moins les deux tiers des voix. ».

Ce qui me semble irréalisable en pratique. Que pouvons-nous faire ?



[url=#_ftnref1][1][/url] A défaut de dépôt de nouveau statuts conformes aux nouvelles règles, l’ASL ou l’AFUL a perdu sa capacité juridique depuis le 5 mai 2008 : elle ne peut ni accomplir d’acte juridique valable et ne peut plus agir en justice pour faire valoir ses droits.

[url=#_ftnref2][2][/url] En vertu d’une jurisprudence constante de la Cour de cassation, seuls les copropriétaires individuels peuvent être membres d’une association syndicale libre ; en aucun cas, le syndicat ne peut adhérer à cette association.

Cette considération se justifie par le fait que seuls les copropriétaires sont titulaires de droits réels. Toute clause contraire est réputée non écrite.

15/04/2022 14:36

Bonjour,

Votre analyse est plus que correcte.

1 - La clause de distraction étant une obligation d'ordre public (article 3 du décret n° 2006-504) sont absence dans les statuts empêche l'ASL d'avoir la personnalité morale avec tout ce que cela implique.

2 - Ce que vous appelez copropriétés verticales sont autant de lots de l'ensemble immobilier et chaque copropriétaire est membre de l'ASL.

3 - Les villas jumelles sont, individuellement avec leur terrain d'assiette privatifs, autant de lots de l'ensemble immobilier et ne composent pas des soi-disant copropriétés horizontales, montage qui n'a aucune base légale et connue en tant que méthode Stemmer condamnée par les justices administratives et judiciaire.

Article L.442-1 du Code de l'urbanisme :


Constitue un lotissement la division en propriété ou en jouissance d'une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis.


Article R.442-1 du Code de l'urbanisme :


Ne constituent pas des lotissements au sens du présent titre et ne sont soumis ni à déclaration préalable ni à permis d'aménager :

a) Les divisions en propriété ou en jouissance effectuées par un propriétaire au profit de personnes qui ont obtenu un permis de construire ou d'aménager portant sur la création d'un groupe de bâtiments ou d'un immeuble autre qu'une maison individuelle au sens de l'article L.231-1 du code de la construction et de l'habitation ;


Article L.231-1 du Code de la construction et de l'habitation :


Toute personne qui se charge de la construction d'un immeuble à usage d'habitation ou d'un immeuble à usage professionnel et d'habitation ne comportant pas plus de deux logements destinés au même maître de l'ouvrage d'après un plan qu'elle a proposé ou fait proposer doit conclure avec le maître de l'ouvrage un contrat soumis aux dispositions de l'article L. 231-2.


La justice administrative allant plus loin plusieurs maisons mitoyennes (unités d'habitations) ne forment pas un immeuble bâti collectif (proportions, architecture horizontale plutôt que verticale, et aspect extérieur) :

- Conseil d'État 22 juillet 1992 n° 78196 - 119205

- Conseil d'État 20 novembre 2002 n° 211042

- Conseil d'État 12 novembre 2012 n° 344365

- Cour administrative d'appel de Marseille 21 avril 2016 RG 14MA01558

Cdt.
__________________________
La dictature censure toutes critiques et agresse la démocratie.

04/07/2025 17:03

la cour de casation interdit depuis le 29/05/2025

une coproprité avec tout chevauchement d'un association syndicale libre

en d'autre terme la copropriété privée dans votre cas es illégal

de fait seul les membres de l'association doivent décidé des entretiens des partie commune

04/07/2025 17:07

désolé j'ai fait des fautes

depuis le 29/05/2025 la cour d'appel de paris

elle a interdit et c'est en jurisprudence tout chevauchement d'une copropriété avec une association syndicale libre

de fait se sont bien deux entité différentes .

04/07/2025 19:11

Bonjour,

Cahier des charges

Il n’y a pas obligatoirement de cahier des charges.

Servitudes

Une servitude porte sur un fonds dominant d’une part et un fond servant d’autre part. Une modification d’une servitude conventionnelle requiert nécessairement l’assentiment des propriétaires de chacun des deux fonds. L’ASL ne peut modifier unilatéralement une servitude conventionnelle qui la concerne. S’il s’agit d’une servitude légale, elle peut s’éteindre si les conditions qui l’ont créée ont disparu. C’est à examiner cas par cas.

Distraction d’un lot

Une clause relative à la distraction d’un immeuble doit être inscrite dans les statuts de l’ASL (article 3 du décret 20006-504 du 6 mai 2006). Les statuts devraient être modifiés afin d’y ajouter une telle clause.

L’absence de clause de distraction d’un immeuble ne prive pas l’ASL régulièrement déclarée de sa personnalité morale.

Immeuble en copropriété au sein d’une ASL.

Une copropriété est une indivision. En tant que telle c’est une entité dépourvue de patrimoine bien qu’elle ait par ailleurs la personnalité juridique. Il en résulte qu’un syndicat de copropriétaires ne peut être membre d’une ASL. Lorsqu’un immeuble soumis au statut de la copropriété est compris dans le périmètre d’une ASL, sont membres de l’ASL tous les copropriétaires.

Cela n’implique pas toutefois que tous les copropriétaires puissent participer individuellement à l’assemblée générale de l’ASL. Si l’on considère les immeubles, la copropriété n’est, dans l’ASL, qu’un seul immeuble parmi les autres et il peut sembler aberrant que tous les copropriétaires de l’immeuble ne s’expriment pas d’une seule voix. Le III de l’article 22 de la loi du 10 juillet 1965 permet que les copropriétaires d’un même immeuble s’expriment d’une seule voix et ce peut être imposé dans le règlement de copropriété ainsi que dans les statuts de l'ASL.

En ce cas, une question inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale de l’ASL doit être soumise d’abord à l’assemblée générale de la copropriété. Celle-ci ayant pris une décision de vote à l’assemble de l’ASL, les copropriétaires sont tous représentés par un mandataire commun qui est le président du conseil syndical de la copropriété.

Etes-vous certain que les statuts de l’ASL désignent comme membre le syndicat des copropriétaires ? Ne prescrit-il pas plutôt une représentation commune des copropriétaires à l’assemblée de l’ASL ? Ou peut-être ne mentionnent-ils que l'immeuble et non ceux qui en sont propriétaires.

Entretien des jardins privatifs

Il est bizarre que l’entretien d’une partie des jardins privatifs soit géré par l’ASL. Il faudrait en savoir plus. Quoiqu’il en soit, si cela semble aberrant, les statuts devraient pouvoir être modifiés.

Je ne vois pas comment une ASL dont la construction des immeubles a débuté en 2016 peut avoir perdu sa capacité juridique en 2008.
__________________________
Blog

04/07/2025 19:39

par une simple raison que vous semblez ignorer sur lequel on ma donner raison

de fait une asl a plus de milliemes qu' une copropriété donc ce sont deux entité différente interdisant tous chevauchement .

pour etre plus simple quand vous achetez des tomates et des poivrons se sont pas les memes poids

pour la cour de cassation lorsque une copropriété es soumis au statuts de la copropriété des immeuble batie es compris dans le périmetre de l'association syndicale libre / la demande de paiement des charges formulée par l'association doit etre dirigée contre chacun des copropriétaires pris individuellementet non contre le syndicat des copropriétaires

de plus les charges dues par les copropiétaires a l'association vu que se sont pas les memes millièmes n'entre pas au budget prévisionnel du syndicat des copropriétaires .

cour de cassation du 29/04/2025 ce sont bien deux entité differentes . elle a de fait perdu sa capacité jurisdique et moral si personnes n'a décidé de reunir dans son ensembles les membre de l'association / de fait il n'y a pa de président , secretaire et tresorier

et de la tous es faux commes les statuts et le reste . pour finir vu que je suis en plein dedans

le notaire s'arranchhe avec les syndics de faits on le payent tres cher pour ne pas ce faire avoir .

de plus il es a savoir que le consevateur doit avoir depuis l'origine l'assemblée génerale titulaire donc la premieres qui a elus le président , secretaires et trésorier / si il ne la pas il es fautif et complice d'escroquerie si il a pris a la demande de quelq'un une hypoptheque au nom de l'association

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit de l'immobilier

2670 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit de l'immobilier

1439 avis

249 € Consulter