Rupture conventionnelle

Publié le 16/12/2022 Vu 1651 fois 4 Par
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16/12/2022 00:44

Bonjour, mon entreprise est en redressement judiciaire depuis le 3/9/21 et je ne désire plus y travailler. J'ai beaucoup donné, encore aujourd'hui. Je ne suis plus motivé.

A qui je dois présenter ma demande de rupture conventionnelle ?

Patron et administrateur judiciaire ?

Je peux même lui donner 4 mm ois de préavis qu'il reprenne en main son administratif.

Merci de votre retour. Dernière modification : 16/12/2022 - par Cello3

Superviseur

16/12/2022 08:48

Bonjour

A confirmer, mais je pense que vous ne pouvez la présenter à personne, car la rupture conventionnelle donnant doit être antérieure à la date du jugement d’ouverture.
__________________________
Rappel suite à réclamations, nous sommes ici pour aider, non pour culpabiliser des gens qui cherchent de l'aide. Humilité et empathie plutôt que condescendance
Une réponse synthétique peut indiquer un fondement juridique (réf, code, arrêt), sans en coller l'ntégralité, souvent fastidieuse à lire pour un non averti.

16/12/2022 09:01

Bonjour,

Je ne crois pas qu'il soit strictement impossible de conclure une rupture conventionnelle pendant une période de redressement judiciaire mais l'AGS risque de ne pas garantir la crénce salariale...

Il serait préférable d'en faire la demande simultanément à l'employeur et à l'administrateur judiciaire...

Il vous reste toujours la possibilité de rechercher un nouvel emploi puis de démissionner...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

16/12/2022 11:53

Bonjour,

Article L.3253-6 du Code du travail :

Tout employeur de droit privé assure ses salariés, y compris ceux détachés à l'étranger ou expatriés mentionnés à l'article L. 5422-13, contre le risque de non-paiement des sommes qui leur sont dues en exécution du contrat de travail, en cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.
Concernant la garantie des salaire (AGS) plus précisément article L.3253-8 du Code du travail :


L'assurance mentionnée à l'article L.3253-6 couvre :

1° Les sommes dues aux salariés à la date du jugement d'ouverture de toute procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, ainsi que les contributions dues par l'employeur dans le cadre du contrat de sécurisation professionnelle ;

2° Les créances résultant de la rupture des contrats de travail intervenant :

a) Pendant la période d'observation ;

b) Dans le mois suivant le jugement qui arrête le plan de sauvegarde, de redressement ou de cession ;

c) Dans les quinze jours, ou vingt et un jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi est élaboré, suivant le jugement de liquidation ;

d) Pendant le maintien provisoire de l'activité autorisé par le jugement de liquidation judiciaire et dans les quinze jours, ou vingt et un jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi est élaboré, suivant la fin de ce maintien de l'activité ;

3° Les créances résultant de la rupture du contrat de travail des salariés auxquels a été proposé le
contrat de sécurisation professionnelle, sous réserve que l'administrateur, l'employeur ou le liquidateur, selon le cas, ait proposé ce contrat aux intéressés au cours de l'une des périodes indiquées au 2°, y compris les contributions dues par l'employeur dans le cadre de ce contrat et les salaires dus pendant le délai de réponse du salarié ;

4° Les mesures d'accompagnement résultant d'un plan de sauvegarde de l'emploi déterminé par un accord collectif majoritaire ou par un document élaboré par l'employeur, conformément aux articles L. 1233-24-1 à L. 1233-24-4, dès lors qu'il a été validé ou homologué dans les conditions prévues à l'article L. 1233-58 avant ou après l'ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire ;

5° Lorsque le tribunal prononce la liquidation judiciaire, dans la limite d'un montant maximal correspondant à un mois et demi de travail, les sommes dues :

a) Au cours de la période d'observation ;

b) Au cours des quinze jours, ou vingt et un jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi est élaboré, suivant le jugement de liquidation ;

c) Au cours du mois suivant le jugement de liquidation pour les représentants des salariés prévus par les articles L.621-4 et L.631-9 du code de commerce ;

d) Pendant le maintien provisoire de l'activité autorisé par le jugement de liquidation et au cours des quinze jours, ou vingt et un jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi est élaboré, suivant la fin de ce maintien de l'activité.

La garantie des sommes et créances mentionnées aux 1°, 2° et 5° inclut les cotisations et contributions sociales et salariales d'origine légale, ou d'origine conventionnelle imposée par la loi, ainsi que la retenue à la source prévue à l'article 204 A du code général des impôts.

Nota :

Conformément à l'article 1er de l'ordonnance n° 2017-1390 du 22 septembre 2017, les dispositions du présent article s'appliquent aux revenus perçus ou réalisés à compter du 1er janvier 2019.


Il est important si ce n'est primordial d'informer Cello3 qu'il touchera probablement les sommes qui lui seraient dues en temps normal grâce aux AGS (article L.3253-6 du Code du travail).

C'est ce qui s'appelle, contrairement à une supposition sans référence, une réponse complète et étayée conformément aux CGU du site :

Les réponses apportées aux questions devront, dans la mesure du possible, indiquer le fondement juridique (article de loi, référence de la décision etc.).
Cdt.
__________________________
La dictature censure toutes critiques et agresse la démocratie.

16/12/2022 13:21

Ceci appuie et confirme ma réponse comme quoi l'AGS risque de ne pas garantir la créance salariale suite à une rupture conventionnelle pendant une période de redressement judiciaire...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

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