LICENCIEMENT INAPTITUDE avant décision maladie professsionnelle

Publié le 22/12/2014 Vu 40816 fois 33 Par
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17/07/2011 18:27

Bonjour,
Je pense que maintenant c'est du ressort d'une consultation juridique pour voir tout cela dans le détail, pièces en main et préparer d'une manière plus générale votre recours prud'homal lorsque vous recevrez la notification du licenciement qui je pense ne devrait pas tarder à présent...
Je vous conseillerais de vous rapprocher d'une organisation syndicale voire d'un avocat spécialiste...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

22/01/2012 18:58

bonjour ,
je me permet de vous écrire car je suis actuellement dans le méme cas que vous . je rencontre tous ces problémes actuellement en arrét de travail suite à mon épicondylite je dois rencontrer prochainement le médecin du travail mais subissant un harcélement moral depuis 14ans je ne peux plus me rendre sur mon lieu de travail , moralement je n y arrive plus .
J aurai voulu connaitre le dénouement de votre histoire cela m orait peut étre un peu aider psychologiquement car tout ceci me fait et j ai vraiment besoin de soutien dans mes futures démarches .
MERCI PAR AVANCE

22/01/2012 21:13

Je ne suis pas insensible à votre appel étant moi-même passée par là. Tout d'abord,avant de voir le médecin du travail, prenez rendez-vous avec un psychiatre, expliquez lui tout ce qui vous est arrivé à votre travail, il vous donnera comme pour moi un traitement léger pour affronter la suite vous verrez ça aide bien moi j'ai eu un traitement que 5 mois ; de plus demandez lui s'il peut vous faire un certificat pour le médecin du travail (le mien m'en a fait un expliquant que les conditions de travail entrainaient un danger pour ma santé physique et mentale, il m'a fait aussi une lettre pour mon médecin traitant qui m'avait arrêtée pour faire en plus de mon arrêt de travail, un autre arrêt pour dépression (j'ai envoyé à chaque arrêt de travail 3 imprimés d'arrêts de travail à la sécu, dépression", épicondylite, et tendinite de l'épaule dont les deux derniers en maladie professionnelle. L'épaule n'a pas été reconnue par la sécu en maladie prof, mais l'épicondylite oui (j'ai du remplir des tonnes de paperasses et j'ai été convoquée par le médecin conseil. En ce qui concerne le médecin du travail, racontez lui tout ce qui se passe dans les moindre détails, sinon vous pouvez aller également à une consultation pour la souffrance au travail qui se trouve dans un hopital de votre région. De toute facon votre santé physique et mentale est plus importante que votre travail, même si c'est la crise on ne peut pas permettre à un employeur de profiter de ses salariés ou de détruire leur santé. Tout s'est bien fini pour moi, j'ai eu le double des indemnités de licenciement, tous les congés payés car comme ma maladie professionnelle a été reconnue (les congés payés ne sont pas perdus par l'arrêt maladie)ils sont reportés ou payés en plus à la fin s'il y a licenciement. J'étais terrorisée de perdre mon boulot (j'ai 49 ans) mais je suis partie avec un an de salaire (qui permet de voir venir) car moi mes patrons n'ont pas pu me reclasser et c'est ce que je voulais car je ne voulais plus les voir et puis comme m'a dit mon médecin du travail, votre santé physique va s'aggraver et vous serez ensuite trop vieille pour retrouver du boulot. Depuis mes anciennes collègues me racontent qu'ils se sont calmés et qu'il n'y a plus de harcèlement ou dès qu'il y a un excès de pouvoir de l'un d'entre eux les autres le remettent à sa place, comme quoi mon action a servi pour les autres aussi car ca leur a couté cher. j'aurai pu les mettre aux Prudhommes et gagner mon procès mais j'ai choisi de les oublier, et passer à autre chose. j'ai même appris qu'ils demandent de mes nouvelles, et pourtant je les ai croisé plusieurs fois depuis et ils tournent la tête en me voyant. Mais je n'ai plus peur d'eux, j'ai repris confiance en moi, j'ai même retrouvé des remplacements ailleurs, et j'ai rencontré des patrons super sympas, j'avais oublié que le respect envers un salarié existait et je n'ai maintenant aucun regret, et mes problèmes d'épicondylite et de tendinite ont cessé comme quoi les tensions nerveuses du au stress et au harcèlement joue sur la santé. Gardez courage, je remercie Legavox qui m'a remonté le moral plusieurs fois, et voyez aussi les délégués du personnels de votre entreprise ou allez voir un syndicat qui vous aidera. Plus vous parlerez aux autres de votre histoire plus vite vous remonterez la pente car on se sent très seul, on va vers un inconnu qui fait peur, mais sachez que la personne la plus importante c'est vous, alors mettez toutes les chances de votre coté. Pour l'épicondylite faite vous marquer de la kiné, si vous avez eu des infiltations comme moi qui n'ont marché que deux mois faites faire un certificat par le rhumatologue. Plus vous aurez de preuves écrites de vos problèmes de santé, mieux vous pourrez partir et plus vous aurez l'appui du médecin du travail.
Je vous souhaite bon courage, et qu'en vous avez un coup de bluz, pensez que moi j'y suis arrivée et je ne me réveille plus le matin avec une boule au ventre et c'est tellement bien. A bientôt de vous lire sur ce forum

22/01/2012 22:22

bonsoir , tout d abord je vous remercie pour votre msg si rapide !!! je vais essayer de tout vous expliquer ce qui m arrive en esperant ne rien oublier .
Cela fait 14ans que je travaille dans un magasin ou je fait la mise en rayon , je dois mettre en place des chaussures et donc souvent porter du poids ce qui m a apporter douleurs dorsales , douleurs au genou à cause d étre souvent obliger de me baisser et maintenant mon coude droit et mon épaule . Sans ces désagréments j adorai mon job et le contact avec les clients . Malheureusement l ambiance est pourri , réflexion permanente sur ma vie , mes enfants etc ... J ai vu beaucoup de filles défilaient et partir soit parcequ elles ne supportaient plus tant d arrogance et qu elles étaient jeunes donc préféraient chercher ailleurs !!! Je suis tombée enceinte il y a 5ANS j ai voulu aménager mes horaires mais bien sur mon patron n a pas voulu alors j ai pris un congé parental . J ai repris mon poste au 3ANS de ma petite , j ai 45ANS , et depuis c est devenu de plus en plus pénible . je ne supportai plus de voir tant de méchancetés gratuites , tant d injustice à mon égard et aussi pour certaines filles car il y avait comme on dit 2clans celle qui aimait bien faire de la léche ( dsl d étre si cru ) et celle qui ne voulai pas se soumettre !!!! j en faisait parti bien sur .... Ce qui me valait détre si mal vu !!!! Enfin , l une de ces employers est partie en maladie au mois d octobre 2011 en mém temps que moi , ma raison était mon épicondylite !! cet employer est depuis en maladie , elle a rencontré le médecin du travail , lui a expliquer son cas et il l a mise en inaptitude pour tout poste , elle vient de recevoir ses congés payés et attend la lettre pour l entretien de licenciement !!
Pour moi j ai repris le 31octobre et là les choses se sont encore plus envenimées car tous ceux de mon travail pensez que nous avions fait un complot ..Donc j ai eu plusieurs altercations avec mon patron qui m a carrément di que si je n était pas contente la porte était grande ouverte .... Ceci c est passé samedi dernier et le lundi qui suivait c est une deuxiéme employer qui s est pris la téte avec la chef de rayon pour descrimination raciale et l employer est désormais en maladie pour dépression . Il ne restait plus que moi et ne supportant plus tant de pression , je me suis rendu à la bourse du travail , et de là à linspection du travail pour dénoncer tout ce qui se passaient ... Eux mém m ontconseiller de m arréter , que ma santé était en jeu ainsi que mon emploi vu que mes employeurs risquaient de me chercher des fautes pour pouvoir me virer . Je suis donc en arrét par mon médecin traitant et je dois rencontrer le médecin du travail le 8février pour mon épicondylite . J ai peur que ce dernier ne me trouve pas inapte pour mon travail et j ai donc peur de ce qui va m arriver car je ne veux pas démissionner comme j ai pu le voir pour d otres filles . Je vous remercie déja pour avoir pris du temps de me lire et sachez que votre soutien me fait du bien .
CORDIALEMENT , christine

22/01/2012 23:20

je m'appelle aussi Christine, je connais également tout ce que vous racontez, les filles qui s'en vont, celles qui font de la lèche, moi c'était dans le médical, bref, j'ai entendu la même chose (la porte est grande ouverte) bien entendu c'est pour que vous démissionnez et c'est exactement ce qu'ils veulent pour ne pas payer. Chez nous une collègue a fait une tentative de suicide en sortant du boulot (a été 3 ans en maladie) et quand elle est revneu il l'ont viré (elle bossait super bien), une autre en dépression après un blame car elle avait juste dit qu'il n'était jamais content(elle a négocié la rupture conventionnelle au bout de 6 mois de maladie), une autre a démissionné et moi je me croyais plus forte (car j'ai du caractère et je ne me laissais pas faire) mais c'est le corps qui a parlé à la place de l'esprit et depuis que je ne bosse plus je n'ai plus mal comme quoi. Faites reconnaitre votre souffrance car elle est réelle, et si votre collègue a eu l'inaptitude je pense que le médecin du travail vous l'accordera aussi, dites lui de ressortir le dossier de votre collègue, qu'il y a des antécédetns dans la boite, c'est ce qui c'est passé pour moi, car le médecin du travail qui dans un premier temps m'a aidée a eu des pressions de mes employeurs qui ont dit que je devais démissionné si je n'étais pas contente, que j'étais quelqu'un qui avait plein de problèmes dans ma vie perso ???? et puis de médecin à médecin (du travail ou pas, il y a des pressions ils se connaissent), il m'a mis inapte à tout poste dans leur entrepriseet non inapte à mon travail de secrétaire pour que je puisse retrouver du travail dans ma profession. c'est ce que mes patrons n'ont pas digéré que je puisse travailler pour des collègues à eux et plus pour eux, c'est une reconnaissance aussi qu'il existe une souffrance dans leur entreprise et c'est important Pour ce qui est du complot entre collègue (j'ai connu aussi) ce que pense vos collègues votre patron vous vous en fouttez,Moi j'ai appris à ne plus mélanger l'amitié et le travail, car on est très souvent déçu, on ne doit raconter que le strict minimum, pour ce qui est des horaires de travail pour moi c'était pareil j'ai galéré pour avoir un enfant et quand je l'ai eu j'ai eu les mêmes problèmes pour les aménagements d'horaires, bref votre histoire est la même que la mienne, et de toute façon c'est mal barré pour vos futures relations avec votre employeur ou vos collègues pour l'avenir , alors vous n'avez rien à perdre que d'aller jusqu'au bout de votre démarche, c'est bien d'avoir été à l'inspection du travail, votre médecin vous comprend aussi, alors, pourquoi les autres ne vous aideraient pas. je sais que c'est une décision qui n'est pas facile à prendre, des milliers de questions dans la tête, la peur du lendemain, mais vous avez les cartes en main, le chomage c'est dur mais si vous êtes dans la vente vous retrouverez du boulot, alors n'ayez pas peur, je connais cette peur car je l'ai trop vécue, me dire que je ne retrouverai pas de boulot, que j'étais trop vieille, mais non nous on a l'expérience que les jeunes n'ont pas et que les employeurs apprécient moi je l'ai vécu pour mes remplacements .OK je n'ai plus de CDI mais maintenant que je vais mieux j'attire le bien, et je ne pensais pas retrouver du boulot (même un remplacement)et en ce moment je suis inscrite à Pole Emploi mais je peux me regarder dans la glace en me disant que ça valait le coup. Tous les gens qui ne m'avaient pas vue depuis un an me disent que j'avais changé physiquement en mieux, évidemment puisque cette pression morale que je subissais depuis de nombreuses années me rongeait de l'intérieur et je ne voulais pas la voir mais les autres la voient. Mes rapports avec ma famille sont super mieux car je suis bien. Donc ça vaut le coup même si ça fout la trouille. C'est pas du courage que vous allez avoir c'est juste prendre soin de vous car vous le valez bien et soyez sure que vous allez dans la bonne direction. De toute façon votre patron ne vous appréciera pas plus ni moins si vous revenez, il s'en fout moi j'étais la meilleure des secrétaires disaient-ils, et j'ai vécu le plus grand des mépris (mes collègues qui sont parties aussi) quand je suis revenue pour le licenciement. Ils ont même essayé de faire passer mon mal être en expliquant que j'avais des problèmes conjugaux, pour ne pas se regarder en face et voir quels êtres odieux ils sont. Votre patron ne vous ratera pas si vous revenez, il vous trouvera la moindre faute alors ne lui laissez pas ce plaisir et pour une fois faites vous plaisir à vous, n'y retournez pas mais ne démissionnez pas, ce n'est pas de votre faute c'est la sienne, alors il est hors de question de vous mettre dans une situation financière dangeureuse et tout perdre alors que c'est lui qui est responsable de cet état de fait. Si vous le voulez vous pourrez. Bonne chance et à bientôt, vous n'etes pas seule

22/01/2012 23:45

Petite phrase espoir : "La liberté de tout dire n'a d'ennemis que ceux qui veulent se réserver la liberté de tout faire. Quand il est permis de tout dire, la vérité parle d'elle-même et son triomphe est assuré"

Allez sur votre moteur de recherche et tapez "Travaillez à en mourir" part 1 et 2, reportages sur la souffance au travail dans les entreprises avec des entretiens de salariés avec le médecin du travail.
Après les visionnages je me suis dit "Je ne finirai pas comme eux" donc je fonce, j'ai plus à gagner qu'à perdre. Et c'est ce qui est arrivé.

Vous me direz
Bon courage

23/01/2012 00:03

Un grand merci pour votre message ,votre réconfort me fait du bien , vous ne savez pas comment !!!! méme si tout ce que vous me dites me fait revivre ce mal , j en ai les larmes aux yeux !!!! vraiment merci et croyez moi je vais me battre et je ne risque pas de démissionner ni ossi d y retourner car j ai bien senti qu ils feraient tout pour me trouver une faute afin de me virer et rien que pour ça je ne peux y retourner . J apréhende un peu le rendez vous chez le médecin du travail mais je repenserai au soutien que j ai eu des gens qui m ont reçu à la bourse du travail scandaliser de me voir dans cet état de détresse car je me suis effondrée devant eux , pareil à l inspection du travail !!! Et bien sur à votre histoire qui ressemble tellement à la mienne !!! J avai surtout besoin d entendre des personne de loi me dire que je n étais pas folle et que tout ce que je vivai c était bien du harcélement !!! Quand ceux - ci me l ont confirmé cela m a rassuré et lorsque j ai lu votre histoire ici , je n en revennai pas de la similitude , incroyable !!!! Je me ferai un plaisir de continuer à vous raconter pas à pas l évolution de mon histoire , et bien sur je m attend à beaucoup de haut et des bas et je m attends ossi o pire de mes employeurs !!! cordialement ,chris

22/12/2014 23:39

Bonsoir,
Je suis actuellement en arrêt maladie depuis 3 mois, en attente d'une réponse pour ma demande de maladie professionnelle. La cpam a besoin de 3 mois supplémentaires afin de statuer sur la MP. Le soucis c'est que le médecin conseil de la cpam m'arrête les indemnités fin décembre ! Mon employeur peut-il me licencier alors que la MP n'est pas encore reconnue ? Lors de mon licenciement est ce que je vais perdre la double indemnitée de licenciement, si la MP n'est pas encore reconnue ? Merci de votre réponse
Ps: j'ai essayer de demander une prolongation d'indemnités au médecin conseil de la cpam mais celui-ci a refusé...

22/12/2014 23:53

Bonjour,
Pour une meilleure compréhension, il serait préférable d'ouvrir un nouveau sujet...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

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