DIVORCE ET DISSIMULATION DES ELEMENTS DE REVENUS: ATTENTION A NE PAS TROMPER LES JUGES.

Publié le Modifié le 30/07/2014 Vu 108 878 fois 23
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

La duperie et la tromperie des juges provoquées par des manœuvres ont un coût. Duper un tribunal et tromper ses juges avec des manœuvres déterminantes ne seront pas sans conséquences... Il s'agit du délit pénal d’escroquerie au jugement, ou de tentative d'escroquerie dont les contours ont été fixés par la jurisprudence. La dissimulation de ses éléments de revenus ou patrimoine pour tromper la religion du juge en fait partie lorsqu'elle aura permis d'atténuer une condamnation ( ex dans la fixation d'une prestation compensatoire, pension alimentaire, dommages et intérêts...) Dans l'escroquerie au jugement l'auteur trompera en effet, le juge dans le but d’obtenir un titre qui portera nécessairement atteinte à la fortune de la personne condamnée. Le débiteur de la pension alimentaire, pourra demander à l'administration fiscale de consulter les revenus déclarés par son créancier...

La duperie et la tromperie des juges provoquées par des manœuvres ont un coût. Duper un tribunal et trom

DIVORCE ET DISSIMULATION DES ELEMENTS DE  REVENUS: ATTENTION A NE PAS TROMPER LES JUGES.

La duperie et la tromperie des juges provoquées par des manœuvres ont un coût.

Duper un tribunal et tromper ses juges avec des manœuvres déterminantes ne seront pas sans conséquences...

Il s'agit du délit pénal d’escroquerie au jugement, ou de tentative d'escroquerie dont les contours ont été fixés par la jurisprudence.

LA JURISPRUDENCE PENALE ET LE DELIT D'ESCROQUERIE AU JUGEMENT.

La dissimulation de ses éléments de revenus ou patrimoine pour tromper la religion du juge en fait partie lorsqu'elle aura permis d'atténuer une condamnation ( ex dans la fixation d'une prestation compensatoire, pension alimentaire, dommages et intérêts...)

Dans l'escroquerie au jugement l'auteur trompera en effet, le juge dans le but d’obtenir un titre qui portera nécessairement atteinte à la fortune de la personne condamnée.

Le débiteur de la pension alimentaire, pourra demander à l'administration fiscale de consulter les revenus déclarés par son créancier...

I- Les moyens de connaître les revenus

A) Un droit ouvert au débiteur ou au créancier d'une pension alimentaire

1°- Le débiteur ou le créancier d'une pension peut réclamer auprès du centre des impôts dont son ex dépend  à consulter ses revenus.

Il s'agit d'une exception au principe de la confidentialité des informations fiscales,qui viser les informations les plus importantes. (seulement du revenu net et non brut)

2°- Comment formuler la demande ?

--si le contribuable réside dans le même département que son ex, sa pièce d'identité suffira.

--si le contribuable ne réside pas dans le même département que son ex, il devra produire en sus de sa carte d'identité, le jugement qui prouve qu'il est bien le débiteur de la  pension alimentaire.

3°- La consultation est confidentielle

L'article L111-I et L111-II du livre des procédures fiscales relatif à la publicité de l'impôt envisage cette possibilité.

a) La possibilité de consulter des listes

Seules des listes nominatives sont consultables.

Elles visent les  personnes assujetties à l'impôt sur les revenus ou à l'impôt sur les sociétés tenues, par commune, par les directions des services fiscaux (centre départemental d'assiette), complétées de l'indication des personnes physiques ou morales non assujetties mais qui possèdent une résidence sur la commune concernée.

Elles comportent l'identité des redevables, le montant de l'impôt mis à leur charge, l'indication pour chaque personne passible de l'impôt sur le revenu du nombre de parts retenues pour le calcul du quotient familial , ainsi que le montant du revenu imposable.

b) .. suppose que le contribuable demandeur justifie dépendre en matière d'impôt sur le revenu de la compétence territoriale de la direction des services fiscaux détenant la liste dont il sollicite la consultation.

c) - par dérogation en application de l'article 111-II du livre des procédures fiscales : les bénéficiaires et redevables de pensions alimentaires (créanciers et débiteurs d'aliments) sont aussi autorisés à consulter la liste détenue par la direction des services fiscaux dans le ressort de laquelle est établie l'imposition de leur débiteur d'aliment.

B) Un refus de l'administration fiscale rendrait fondé un recours hiérarchique près le directeur des services fiscaux

Ce recours se vera par lettre Recommandée avec accusé de récéption.

II- Définition de l'escroquerie ou de la tentative d'escroquerie au jugement par dissimulation des revenus.

Celle-ci se concevra à partir du moment où il y a tromperie ou tentative de tromper le juge.

L’article 313-1 du Code pénal dispose :

« L'escroquerie est le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L'escroquerie est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 375000 euros d'amende. »

La peine et l'amende pourront être majorées dans certaines circonstances agravantes visées par l'article L 313-2 du Code pénal (ex bande organisée...), étant rappelé que la tentative est punie des même peines que l'action aboutie.

Le principe posé,il faut rappeler que: Si toute action en justice est un droit, des limites sont posés à la fois dans l’abus de l'action, mais aussi dans sa fraude.

A) Elément matériel : les manoeuvres frauduleuses destinées à tromper le juge

1°-L'usage de moyens frauduleux

Crim, 23 janvier 1919, (Bull. n° 21) « Le délit de tentative d’escroquerie au jugement est caractérisé par des manœuvres frauduleuses visant à tromper le juge dans l’exercice de sa fonction... »

Crim, 8 novembre 1962, (Bull. crim, no 312 )."Le jugement en tant que titre exécutoire emporte obligation ou décharge. Son obtention  par l'usage de moyens frauduleux relève de la qualification d'escroquerie "

Crim,7 janvier 1970 (Bull.crim. n°14 p.30) : "Si l’exercice d’une action en justice constitue un droit, sa mise en œuvre peut constituer une manœuvre frauduleuse caractérisant le délit d’escroquerie."

2°- Les moyens matériels utilisés

Crim, 24 juin 1970 (Bull.crim. n° 213 p.516) :

« On ne saurait voir une manœuvre frauduleuse, … dans la production, à l’appui d’une action en justice, d’une pièce dont le juge civil a précisément pour mission de déterminer le sens exact et la valeur probante ».

Crim, 26 mars 1998 (GP 1998 II Chr.crim. 121 )

« Constitue une tentative d’escroquerie le fait pour une partie de présenter sciemment en justice un document mensonger destiné à tromper la religion du juge et susceptible, si la machination n’est pas déjouée, de faire rendre une décision de nature à préjudicier aux intérêts de l’adversaire. » voir aussi Crim, 14 mars 1972 (GP 1972 II 738)

Des déclarations mensongères, même répétitives, ne suffiront pas pour constituer le délit d’escroquerie lorsqu’elles ne sont pas accompagnées d’un fait extérieur ou d’un agissement quelconque destiné à y faire ajouter foi.

Les éléments extérieurs :

( manœuvres, fausse qualité, faux document, mise en scène…) devront être provoqués de mauvaise foi, par l’intervention et l'utilisation de l’appareil judiciaire dans l'obtention d'une décision  en vue de la spoliation de l'adversaire.

Crim, 20 avril 2005, n° de pourvoi: 04-84828

Crim, 7 avril 1992 a condamné un époux qui, sans présenter de faux documents, avait produit des pièces qui donnaient une image inexacte de sa situation réelle …(ici des feuilles de salaires qui ne mentionnaient pas des indemnités de déplacement reçues par ailleurs)

Les circonstances de fait seront appréciées souverainement. Il faudra démontrer la fausseté des documents allégués par exemple.

N’oublions pas les dispositions de

--l'article 259-3du code civil :

Les époux doivent se communiquer et communiquer au juge ainsi qu'aux experts et aux autres personnes désignées par lui en application des 9° et 10° de l'article 255, tous renseignements et documents utiles pour fixer les prestations et pensions et liquider le régime matrimonial. Le juge peut faire procéder à toutes recherches utiles auprès des débiteurs ou de ceux qui détiennent des valeurs pour le compte des époux sans que le secret professionnel puisse être opposé.

--l’article 272 du code civil:

« Dans le cadre de la fixation d'une prestation compensatoire, par le juge ou par les parties, ou à l'occasion d'une demande de révision, les parties fournissent au juge une déclaration certifiant sur l'honneur l'exactitude de leurs ressources, revenus, patrimoine et conditions de vie....  »

La production d'une fausse attestation obligatoire aux débats sera un élément à considérer, si elle a emporté ou faussé la conviction du juge.

Petite nuance à préciser: Si la juridiction avait été avertie dès le début de la procédure de divorce de la possibilité pour un époux de percevoir outre son salaire, des indemnités de déplacement, et si l'épouse avait eu la possibilité de solliciter la production de tous les relevés de salaires pour la détermination des ressources de son époux, alors le délit ne peut pas être retenu."

Crim, 22 février 1996, pourvoi n° 95-81.627.

La déclaration d'un sinistre à une compagnie d'assurance, accompagnée d'un certificat de dépôt de plainte pour vol, destiné à donner force et crédit à la réalité de ce vol, caractérise le commencement d'exécution d'une tentative d'escroquerie.

B) L'élément moral et la mise en œuvre de l’action: L'intention frauduleuse

L’intention coupable, sans laquelle n’y a pas infraction, tient dans le fait que le l’une des parties,  en parfaite connaissance de cause, a commis les manœuvres frauduleuses dans le dessein de tromper les magistrats et d'y aboutir. Sinon, il s'agirait de tentative.

C'est la mauvaise foi, la malhonnêteté, l'intention de nuire...

C) La mise en oeuvre de l'action publique

Une plainte devra être adressée par RAR au procureur de la république près le tribunal de grande instance compétent, ou déposée au commissariat pour escroquerie en demandant réparation du préjudice qui a été causé.

La victime pourra se constituer partie civile jusqu'à l'audience pénale afin de formuler une demande de dommages et intérêts, en réparation du préjudice financier et du préjudice moral causé.

La Cour de cassation considère que l'escroquerie au jugement sera consommée au jour où la décision obtenue frauduleusement est devenue exécutoire.

Crim, 30 juin 2004 (Bull. n° 178).C'est donc à cette date que doit être fixé le point de départ du délai de prescription de 3 ans, s'agissant d'un délit.

Parfois elle sera cumulée avec d'autres délits : faux et usage de faux document, et/ou  faux témoignage.

Il sera tant de se constituer partie civile lors de l'audience pénale, pour demander des dommages-intérêts, en réparation du préjudice financier et du préjudice moral.

III- La poursuite civile

A) L'indemnisation sur le plan civil

Une  demande de dommages-intérêts pour réparer le préjudice causé par le mensonge peut être sollicitée soit par voie de constitution de partie civle ( action pénale) soit devant le juge civil en fonction du montant de la demande.

B) Le recours en révision

Un délai de 2 mois court à compter du jour où la partie a eu connaissance d'une cause de révision pour déposer un recours en révision.

L’article 595 du NCPC permet d’envisager un recours en révision dans des cas particuliers
Le recours en revision n'est ouvert que pour l'une des causes suivantes :

1. S'il se révèle, après le jugement, que la décision a été surprise par la fraude de la partie au profit de laquelle elle a été rendue ;

2. Si, depuis le jugement, il a été recouvré des pièces décisives qui avaient été retenues par le fait d'une autre partie ;

3. S'il a été jugé sur des pièces reconnues ou judiciairement déclarées fausses depuis le jugement ;

4. S'il a été jugé sur des attestations, témoignages ou serments judiciairement déclarés faux depuis le jugement.
Dans tous ces cas, le recours n'est recevable que si son auteur n'a pu, sans faute de sa part, faire valoir la cause qu'il invoque avant que la décision ne soit passée en force de chose jugée.

Demeurant à votre disposition pour toutes précisions.

Maître HADDAD  Sabine

 

ANNEXE L'article L111-I et L111-II du livre des procédures fiscales relatif à la publicité de l'impôt

I. Une liste des personnes assujetties à l'impôt sur le revenu, ou à l'impôt sur les sociétés est dressée de manière à distinguer les deux impôts par commune pour les impositions établies dans son ressort.

 

Cette liste est complétée par l'indication des personnes physiques ou morales non assujetties dans la commune à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés mais y possédant une résidence.

La liste est tenue par la direction des services fiscaux à la disposition des contribuables qui relèvent de sa compétence territoriale. L'administration peut en prescrire l'affichage.

Les contribuables qui ont plusieurs résidences, établissements ou exploitations, peuvent demander, en souscrivant leur déclaration, que leur nom soit communiqué aux directions des services fiscaux dont dépendent ces résidences, établissements ou exploitations.

La liste concernant l'impôt sur le revenu est complétée, dans les conditions fixées par décret, par l'indication du nombre de parts retenu pour l'application du quotient familial, du revenu imposable et du montant de l'impôt mis à la charge de chaque redevable.

I bis. (Disjoint).

I ter. L'administration recueille, chaque année, les observations et avis que la commission communale des impôts directs prévue à l'article 1650 du code général des impôts peut avoir à formuler sur ces listes.

La publication ou la diffusion par tout autre moyen, soit des listes prévues ci-dessus, soit de toute indication se rapportant à ces listes et visant des personnes nommément désignées est interdite, sous peine de l'amende fiscale prévue à l'article 1762 du code précité.

II. - Les créanciers et débiteurs d'aliments dont la qualité est reconnue par une décision de justice peuvent consulter les éléments des listes mentionnées au I afférents à l'imposition de leur débiteur ou créancier, selon le cas, quelle que soit la direction des services fiscaux dans le ressort de laquelle l'imposition du débiteur ou du créancier est établie.

 

Vous avez une question ?
Blog de Maître HADDAD Sabine

Sabine HADDAD

209 € TTC

2651 évaluations positives

Note : (5/5)

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

1 Publié par Visiteur
16/02/2014 16:36

ALGÉRIE, ALGER le 10/02/2014
Mme/ B-S (femme Algérienne vivant en Algérie et mariée avec un Algérien qui a une résidence en France)
Émail : i6o@hotmail.fr

Aide et renseignements

Permettez moi de venir par le présent courrier solliciter de votre haute bienveillance des renseignements sur la possibilité que j'ai pour faire valoir mes droits en France en tant que algérienne victime d'un homme (algérien) qui a abandonné son foyer (en Algérie), depuis presque une décennie, laissant derrière lui sa femme et ses trois enfants sans aucune ressource financière. Pire encore, et pour compléter son œuvre irresponsable, il vend le logement familial a notre insu et livre sa propre famille a la rue. Depuis ce jour établi en France (METZ) et a refait sa vie.

Mon cas est le suivant:
06-11-1990 : Mariage
1999 : il commence à effectuer des voyages vers la France.
08-04-1999: Premier abandon de famille suite auquel je dépose une plainte que je retire pour sauvegarder mon foyer et ne pas perturber mes enfants davantage.
2002 : Mon mari revient au domicile familial, mais le second abandon, définitif cette fois ci,
2005 : Depuis je survie grâce aux dons d'âmes charitables.
02 12-2007 jugements N° 1 : (mes démarches auprès de la justice algérienne aboutissent) Un mandat d'arrêt avec une condamnation à une année de prison ferme pour abandon de famille + une amande... sont retenus contre lui.
12-12-2007 jugements N° 2 : Le divorce et qui suit (La pension alimentaire, Loyer de la maison ...) est prononcé par la justice algérienne.
Mais il est à l'étranger (En France « METZ ») sans être touché par ces décisions !!!

Je vous prie de bien vouloir consulte ma requête. S'il y a une quelconque procédure pouvant être entreprise dans le cadre des lois internationales ou accords bilatéraux entre les deux pays (Algérie-France) concernant ce genre d'affaires, je voudrais l'entamer.

Malgré ce jugement prononcé dans mon pays (l'Algérie), justice n'est pas rendue, car rien ne change pour lui.
J'ai affronté, avec courage, toutes les difficultés qui se sont présentées à moi. Seule, avec trois enfants à ma charge, sans aucune ressource financière et sans maison.

Je ne me pencherais pas du tout sur ma propre personne en parlant de ce que cet homme a fait de ma vie, mais plutôt du préjudice causé aux enfants. Son départ a déstabilisé complètement la famille créant ainsi un déséquilibre affectif chez les gosses. Un déséquilibre que suis en train de payer aujourd'hui, surtout avec l'ainé qui est en pleine adolescence.

Ma situation se dégrade jour après jour; car malgré les aides des âmes charitables, je suis une personne endettée. Loyer de la maison, Électricité, Eau... Mes enfants grandissent, leurs besoins nutritionnels et vestimentaires avec... Mes dettes ne cesse de grandir elles aussi... En résumé: Le poids de cette responsabilité devient de plus en plus lourd (les dépenses familiales, les dettes à rembourser...) sans aucun soutien. Je n'ai personne. Pas de famille proche ni lointaine.

J'avoue qu'avec le poids de toutes ces années de souffrance le désespoir s'installe parfois, mais je reste croyante et ma foi est en Dieu. Je crois aussi qu'il existe des âmes de bonne foi prêtes à consacrer leur temps et leur savoir faire pour que chaque opprimé obtienne gain de cause et retrouve ses droits les plus élémentaires.

J'arrive à tout surmonter sauf l'idée qu'un homme ayant agi d'une manière aussi irresponsable mène une vie paisible en toute impunité. Parce qu'il se sent intouchable. Parce qu'il vit ailleurs. Cette impunité me range chaque jour davantage, car elle me donne un sentiment très profond d'impuissance quant à rendre justice à mes enfants. Cette impunité m anéantit. Un mot bien de chez nous me revient constamment : ``hogra''. Parce que je suis une femme. Parce que c'est un homme.

Les quelques lignes du présent courrier n'arriveront jamais à véhiculer l'ampleur de toutes les peines endurées à ce jour.

Néanmoins, aujourd'hui je voudrais engager une procédure avec un minimum de garanties quant à son aboutissement positif parce que, franchement, je n'ai ni les moyens (l'argents) ni l'énergie suffisante pour entreprendre un deuxième round de toutes les procédures judiciaires déjà entreprises ici en Algérie. D'autant plus que le temps presse. Ma situation financière est au plus bas et mes créanciers demandent leurs dûs.

Je voudrais que cet homme paye pour son irresponsabilité a l'égard de sa famille. Je voudrais surtout que cela n'arrive plus. A aucune autre femme.

Je vous prie de bien vouloir agréer l expression de mes remerciements anticipes.

2 Publié par Visiteur
10/06/2014 22:46

bonjour,ma fille est âgée de 23 ans et je verse une pension alimentaire à sa mère de 244 euros.je n'ai pas vu ma fille depuis 11 ans.je suis passé à plusieurs reprises au tribunal ,le revenu de sa mère et de son mari s'élève à un peu plus de 100 000 euros et mon revenu s'élève à 27 000 euros ,nous avons 6 enfants à charge de 5 à 15 ans ,notre situation familiale et financière n'ont jamais été prises en considération.d'autre part ma fille vie en couple sur paris quartier chic(,la mère lui verse une pension alimentaire de 7000 euros à l'année sur sa déclaration d’impôt.Lors des audiences au tribunal notre avocat a demandé des justificatifs ( revenus , salaires ,impôt, charges ,attestation de scolarité, contrat de travail de ma fille et de son conjoint part rapport à leur train de vie élevé )aucune pièce n'a pu être obtenu , les différents juges n'ont jamais effectué de démarches afin de les obtenir . étant dans une impasse pourriez vous nous indiquer comment procéder pour obtenir ces documents.en vous remerciant

3 Publié par Visiteur
18/06/2014 17:39

je suis en instance de divorce et je perçois une pension de 300e par mois .mon mari a déjà frauder sur la declaration en falsifiant ma signature en me declarant avec notre fils alors que j ai fait ma propre declaration.le centre des impots me refuse formellement d avoir acces a ses revenus .merci de m aider salutations

A propos de l'auteur
Blog de Maître HADDAD Sabine

AVOCATE - ENSEIGNANTE

PLUS DE 3.000 PUBLICATIONS ET ARTICLES JURIDIQUES- VU SUR FRANCE2, M6, BFM TV, LE FIGARO , L'EXPRESS etc...

Je traite personnellement toutes vos questions.

Consultation en ligne
Image consultation en ligne

Posez vos questions juridiques en ligne

Prix

209 € Ttc

Rép : 24h max.

2651 évaluations positives

Note : (5/5)
Informations

 

L’Avocate vous fait Juge” Copyright Sabine HADDAD Première Edition : décembre 2013 ISBN: 978-1-291-48466-3 -330 pages

book_blue2.gif?20131216165508

Rechercher
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux et sur nos applications mobiles