Scandales de l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie et de l'internement des personnes

Publié le Modifié le 07/08/2019 Vu 39 118 fois 29
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Derrière l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie et de l'internement forcé des personnes peut se cacher des scandales

Derrière l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie et de l'internement forcé des personnes peut se ca

Scandales de l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie et de l'internement des personnes

L'hospitalisation en service psychiatrie a déjà donné lieu en 2010 à un reportage diffusé sur France 2, tourné en caméra infiltrée qui s'intitulait : "Hôpital psychiatrique les abandonnés".

Un journaliste s'était infiltré, au sein du service psychiatrique de l'hôpital Robert Ballanger sis à Aulnay sous-bois (93), en tant que stagiaire. 

Il y a découvert une version de l'enfer sur terre où les plus fous ne sont pas forcément ceux que l'on croit. 

Durant plusieurs jours, il a filmé la maltraitance, les abus, les négligences, l'incompétence, les manquements du personnel de santé du service psychiatrique de l'hôpital Robert Ballanger et les mensonges de la direction. 

Sur l'aspect juridique, aucune formation n'est assurée du personnel de santé. 

Or, la procédure est légalement réglementée.  

Pour mémoire, l'hospitalisation en psychiatrie peut être demandée par un membre de la famille ou d'une personne ayant un intérêt à agir si :

- les troubles mentaux rendent impossible le consentement de l'intéressé,

- et si son état impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante.

La demande doit être présentée au directeur de l'établissement choisi, sous forme d'une lettre manuscrite, signée et datée par la personne qui formule la demande.

Elle doit comporter :

- les nom, prénom, profession, âge et domicile du demandeur et du malade,

- et des précisions sur la nature des relations qui les unissent,

- et être accompagnée de 2 certificats médicaux datant de moins de 15 jours (le 1er certificat doit être réalisé par un médecin extérieur à l'établissement).

Toutefois, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité de la personne, le directeur de l'établissement peut prononcer l'hospitalisation au vu d'un seul certificat d'un médecin de l'établissement.

L'hospitalisation peut également être demandée par un médecin extérieur à l'établissement :

- en présence d'un péril imminent, c'est-à-dire en cas de danger immédiat pour la santé ou la vie de l'intéressé,

- et s'il est impossible de recueillir une demande d'admission d'un tiers (tiers inconnu ou en cas de refus d'un membre de la famille de demander l'hospitalisation).

La demande doit être accompagnée d'un certificat médical adressé au directeur de l'établissement de son choix.

La jurisprudence a fixé des conditions très précises de validité des certificats médicaux.  

L'analyse de la procédure et des conditions de validité des certificats médicaux nécessiterait souvent l'assistance d'un avocat pour assurer les droits de la personne hospitalisée contre son consentement.  

Or, si les personnes sont hospitalisées pour de bonnes raisons, certaines sont enfermées contre leur gré pour de mauvaises et dans d'horribles conditions constitutives d'infractions et qui entraîneraient des condamnations pénales de tous les intervenants. 

Quel est l'intérêt de la direction d'un hôpital de garder dans ses services durant plus de 99 jours une personne contre son consentement sans qu'il n'ait jamais existé ni prétendu une quelconque urgence, ni aucun risque pour elle ni pour les autres ?

Le scandale est triple comptable, public et juridique :

- Il est comptable : le service psychiatrique de certains hôpitaux comme celui de l'hôpital Robert Ballanger à Aulnay sous-Bois permet de couvrir le déficit financier des autres services,

- Il est public : les caisses de la sécurité sociale payent des sommes pouvant être supérieures à 1000€ / jours, comme à l'hôpital Robert Ballanger,

- Il est juridique : les droits et libertés sont violés. 

Le législateur a consacré des règles, délais, formalités et conditions de validité de la procédure d'hospitalisation complète sans consentement. 

La loi a aussi conféré récemment au juge de la liberté et de la détention le soin de connaître la régularité de la procédure d'hospitalisation sous contrainte. 

Or, le délai de saisine du juge dans ce type de procédure est passé de 15 jours à 12 jours. 

Si cela peut apparaître, a priori, comme une avancée c'est encore trop tardivement dans certains cas d'hospitalisations abusives. 

En pratique, l'hospitalisation sans consentement se poursuit au-delà de 12 jours sur autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD), saisi par le directeur de l'établissement.

En théorie, au cours de l'audience des 12 jours devant le JLD, l'intéressé peut être entendu, si besoin assisté ou représenté par son avocat.

Or, au cas par cas, il apparaît que :

- certaines personnes puissent être enfermées pour de mauvaises raisons, c'est à dire pour d'autres raisons que psychiatriques,

  • la notification de la convocation devant le juge des libertés et de la détention n'est pas faite à la personne,
  • les libertés, le droit et la procédure sont violés,
  • Il manque des certificats médicaux dans les dossiers,
  • Les certificats médicaux ne remplissent pas les conditions de validité fixées par la jurisprudence,
  • les certificats médicaux sont de complaisance pour d'obscures raisons ou relations,
  • les dates des actes soient erronées,
  • les intéressés ne peuvent pas communiquer avec l'extérieur, tout leur ait confisqué,
  • Les chaînes de contention et la chambre d'isolement sont utilisées,
  • Les médicaments et la posologie ne sont jamais communiqués à l'avocat du patient,
  • L'avocat du patient est interdit de visite de son client,
  • Aucune réponse n'est faite par l'hôpital à l'avocat du patient s'agissant du dossier médical, la posologie et le dosage. 

Les notions de droit et libertés n'y ont plus d'écho. 

Aujourd'hui, on pourrait parler des "oubliés". 

Personne n'agit, rien ne change, pire, elles s'aggravent. 

Or, malgré la loi, les règles et la volonté des juges de bien faire, se cachent parfois des cas d'injustice qui font des ravages. 

Ainsi, une cliente est venue me consulter début janvier 2016 pour me prévenir que sa famille souhaitait la faire enfermer en psychiatrie.

Ils avaient déjà réussi en 2015 mais elle en était rapidement sortie avant qu'un juge puisse intervenir dans la procédure

La raison de son enfermement réside dans la volonté de sa famille de récupérer son appartement pour que sa sœur puisse en profiter avec sa famille.

Afin de faire « enfermer » ma cliente, sa famille avait mis en place un stratagème.

Ils avaient organisé une visite à l'hôpital Robert Ballanger à Aulnay sous-bois pour officiellement y voir le frère de ma cliente qui y était enfermé. 

C'est dans ces conditions que ma cliente s'est rendue avec sa famille aux urgences psychiatriques de l'hôpital. 

Derrière ce drame familial à la Maupassant se cache aussi un scandale celui de l'hôpital, de l'injustice et de l'utilisation injustifiée de l'argent des contribuables.

En effet, ma cliente a été enfermée sans son consentement, à la demande de son père, dans le cadre d’une procédure d’hospitalisation complète au service psychiatrie de l'hôpital Robert Ballanger, le même qui avait été infiltré en 2010.

Pour information, la nuit y est facturée plus de 1000 € / nuit sans les suppléments tel que cela figure à l'entrée du bâtiment.

Or, dans mon cas la procédure d’hospitalisation contenait de nombreux vices et incohérences.

En effet, il convient de relever que la convocation à l'audience des 12 jours devant le Juge des Libertés et de la Détention près le Tribunal de Grande Instance de Bobigny n'a pas été remise par l'hôpital ni signée par l'intéressée. 

Aucun transport de l'intéressée n’a été fait à cette audience et l'avocat désigné par le bâtonnier pour la circonstance s'en est rapporté. 

Le JLD a donc reconduit la mesure sans rien connaître du dossier, ni de la réalité de l'horrible stratagème de sa famille qui se cachait derrière ces hospitalisations successives. 

Le 22 mars 2016, j’ai personnellement saisi le Juge des Libertés et de la Détention près le Tribunal de Grande Instance de Bobigny pour demander la mainlevée de cette hospitalisation au regard des circonstances graves précitées et des nombreux vices de la procédure et des certificats des psychiatres. 

Le Juge des Libertés et de la Détention près le Tribunal de Grande Instance de Bobigny en charge des procédures d'hospitalisation d'office a ordonné la mainlevée de son hospitalisation suivant ordonnance du 31 mars 2016.

Dès réception de cette mainlevée par le service psychiatrie, ce dernier a donné des médicaments à ma cliente au point qu'à sa sortie des amis de celles-ci ont pu attester qu'elle se bavait sur elle et ne pouvait même plus marcher.  

Bien que le maintien de l'hospitalisation contre l'avis du JLD par le directeur de l'établissement soit puni d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 15.000 €, ma cliente n'était pas pour autant libre. 

Ses amis ont dû la conduire jusqu'au parking et ont été contraints de la conduire aux urgences de l'hôpital Jean Verdier de Bondy qui n’a pas pu obtenir les informations sur le traitement médicamenteux qui lui a été administré.

En désaccord avec la décision de libération du JLD, la famille s'en est mêlée, le père a fait appel de la décision, tout comme le Directeur de l'hôpital Ballanger.

Prétendument libre, ma cliente aurait demandé à être à nouveau hospitalisée.

Rien ne l'établit pour autant dans le dossier. 

Je m'y suis rendu personnellement par surprise un dimanche ensoleillé.

Elle était là, en chemise de nuit, devant la porte de sortie du service psy.

Elle attendait sa sortie.

Ni désiré ni attendu, j'ai demandé aux employés à voir la copie de son dossier.

En vain, le personnel invoquait une procédure, des ordres, la hiérarchie un formulaire, des délais.

A ma demande on m'a conduit auprès du cadre supérieur de garde.

Après une courte explication, j'ai réussi à obtenir la libération de ma cliente dont on m'apprenait qu'elle était en réalité libre de partir sur le plan administratif.

Soulagé, j'ai naïvement quitté l'établissement pour reprendre mon repos dominical. 

Après mon départ, finalement ma cliente restera enfermée et n'était plus libre de rien. 

Lors de ma visite, ma cliente parlait, communiquait, marchait etc ...

Le lendemain matin, à la cour d'appel de Paris où elle était conduite pour la procédure d'appel de la décision de libération du JLD, elle est arrivée droguée de médicaments au point de ne plus reconnaître personne, d'à peine pouvoir marcher et, surtout, totalement muette.

Pour la punir d'avoir voulu tenter de partir, elle a été placée en isolement derrière des barreaux et une porte blindée avec un œil de bœuf. 

Comme la fois où elle avait tenté par téléphone de me contacter pour la faire libérer.

En isolement, son entourage la décrira comme une personne lobotomisée, sur un fauteuil roulant face à un lit dont les plis révéleront ne pas avoir été défaits depuis plusieurs nuits. 

Aucun dossier relatif à son hospitalisation ne lui a jamais été remis. 

Aucune convocation non plus. 

Pendant ce temps-là, profitant de ces hospitalisations successives, le père de ma cliente violait le domicile de sa fille, avait fait changer les serrures.

L'hôpital a fini par décider de la libérer au bout de deux mois. 

Pour ce faire, le service psychiatrique a établi un avis d'hospitalisation ambulatoire et, de manière contradictoire, a signalé un avis de recherche auprès de la police. 

Ayant appris qu'elle avait été libérée par le service psychiatrique, sa famille est devenue hystérique. 

Son beau-frère s'est mis à harceler les amis de l'intéressée, par téléphone, jusqu'à pas d'heure dans la nuit en les menaçant de les tuer. 

Ces derniers sont allés à la police pour dénoncer ces infractions. 

Suite à l'avis de recherche, la police a contacté l'hôpital qui à nouveau a emmené ma cliente près de 24 après l'avoir libérée. 

Aucune règle de procédure n'a encore été respectée.  

C'est ainsi que lors du dimanche ensoleillé, du 1er mai 2016, la fête du travail, je me suis rendu au service psychiatrique où ma cliente était enfermée contre son consentement. 

La hiérarchie avait donné pour instruction d'empêcher quiconque, hormis la famille, de visiter l'intéressée. 

A la vue de mon arrivée avec deux de ses amis, le cerbère a fermé à clés la porte d'accès du bâtiment. 

Ma cliente n'avait pas le droit de voir son avocat. 

Alors que même en prison, les détenus ont le droit de recevoir la visite de leur avocat, au service psychiatrique de l'hôpital Robert Ballanger, le droit à l'avocat des personnes qui y sont enfermées sans leur consentement est totalement violé. 

Aucun document quant à un prétendu refus d'autorisation de visite ne m'a bien-sûr été remis par un quelconque employé de l'hôpital Robert Ballanger. 

Par chance, la scène a été filmée, la réalité dépassait la fiction. 

Cette vidéo établit la preuve qu'il a été impossible pour ma cliente de pouvoir communiquer avec son avocat d'une part et d'autre part, notamment que 48h avant une audience devant le juge de la liberté et de la détention l'intéressée ne pouvait même pas voir ni parler avec son avocat. 

Comble de l'ironie, dans cette tragédie, c'est que l'hôpital n'admettait que certains visiteurs pour celle-ci, à savoir sa famille, ses amis étaient banis.

Le parquet de Bobigny à qui a été adressée la plainte pénale indique qu'aucun délai de traitement ne peut être envisagé car "il y a du retard", furtivement le greffe évoque 6 mois. 

Autrement dit personne ne répond en cas d'urgence, surtout que le délai de plainte avec constitution de partie civile ne commence qu'au bout de 3 mois. 

Il faut le savoir, certains services psychiatriques violent la dignité du malade, le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles.

Si Monsieur Jean-Marie Delarue, Contrôleur général des lieux de privation de liberté reconnaissait déjà expressément, en 2013, que « Beaucoup de choses ne vont pas », aujourd'hui malheureusement rien n'a changé à l'hôpital Robert Ballanger.

Enfin, il faut tirer un bilan, les Juges ont a priori l'idée légitime qu'en principe seuls des fous puissent être enfermés et que les psychiatres ont toujours raison.

L'expertise psychiatrique par un expert indépendant s'avére en pratique inutile car en 4 minutes il est impossible de faire un diagnostic digne de ce nom sauf à copier coller les informations déjà présentes dans les certificats médicaux qui composent le dossier.

On me reprochera de voir le mal partout, certes, mais quand on l'a cotoyé on sait qu'il existe.

Le système légal actuel de l'hospitalisation non consentie en psychiatrie, s'il marque un net progrès par rapport au passé, est en pratique loin de répondre aux besoins, nécessités et droit de la défense des patients.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

Anthony Bem
Avocat à la Cour
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1 Publié par aa
29/07/2019 13:17

En premier lieu s'informer de ses droits et des actions possibles à entreprendre -- et il y en a toujours. (Encore faut-il être en état de le faire après ou en cours d'une hospitalisation forcée.) Il faut garder à l'esprit que l'internement psychiatrique tue - au sens propre. Un des effets des traitements est tout simplement le décès (par syndrôme malin des neuroleptiques). Pour s'informer, voir le travail de l'association CRPA Cercle de réflexion et d'action en psychiatrie, qui fait avancer la jurisprudence et le droit des patients.

2 Publié par aidenous
01/10/2019 19:22

Bonjour,je suis encore sur le choc et la indignation,ma fille a été hospitalize sans son consentiment et malgré moi,le psy,il a tout fait pour.Je suis alllé avec elle pour sa consultatio au CMP,pendant la consultation,elle a eu une crise de délires,rien suffisant à justifier cette hospitalization forçée.J'appelle cela de viole des droits humains.Malgré sa volonté,il a gardé comme paciente,malgré sa volonté,il a forçée à recevoir des infermiers chez elle.Les pacients psychiatriques,nont il pas des droits? Les psychiatres ne devrais t ils pas etre obligatoirement,faire un controle mental,psicologique,pour qu'on puisse,etre rassurrer,en quelles mains ou tetes,nous exposant nos chers malades.Je espère que le bon Dieu nos aides,avoir l'espoir,que un jour la justice va nos tendre les mains.

3 Publié par soupir...
21/01/2021 22:38

J'ai moi-même été internée à ma demande en 2014 pour anorexie et pensées suicidaires (j'avais déjà fait 2 TS), mon psychanalyste m'a envoyé à Lannemezan, un des HP qui prescrit le + de drogue; au bout de quelques jours, voyant que la thérapie se limitait à ingérer différents "médicaments" en regardant la tv, et en voyant le mépris des soignants les rares fois où ils étaient présents, j'ai demandé à sortir: "Nan, c'est plus vous qui décidez maintenant!" avec un grand sourire... Après toutes les occasions étaient bonnes pour me rabaisser encore plus, jusqu'à refuser de prévenir ma mère qui n'était pas au courant et qui me laissait des messages de + en + inquiets sur mon mobile; réponse, en regardant son collègue: "on appelle sa mère? Nan, on l'appelle pas", toujours avec un grand sourire... Je crois que j'y suis restée 2 semaines, puis j'ai pu aller dans un autre service où ils proposaient des activités et moins de drogues; lorsque j'ai demandé une sortie week end, ils m'ont dit oui, et j'ai appris à la porte que ma sortie était définitive, malgré ma protestation! En 5 ans j'ai perdu petit à petit l'envie de vivre, j'ai changé de psychiatre, mais lui non plus n'a rien d'autre à proposer que des pilules. Je ne suis plus capable de travailler (j'étais à mon compte, donc je n'ai aucun revenu), j'attends la mort en attendant mieux. Cet internement volontaire a été la pire torture que je me soit faite subir.

4 Publié par Laurane23@
22/02/2021 23:53

les internementsqui abusif il y en a bien plus que l on ne croit j ai eu une vie normale avant qu un pompier detruise m as vie j ai bien dit pompier justice spy gros focus un pompiers a qui j ai essayer de reglee un different passif ou cette grosse merde a detruit m as vie 1995 EN 2009 suite a une plainte de cette grosse merde pour l avoir menacer verbalement des mots juste des mots cela m as value 3 MOIS de prison ferme et 2 MOIS INTERNEMENT SPYCHIATRIQUE ces chose la on n ounlie pas cela fragilise et surtout fait voir que la justice ces des focus les amies idem et famille pareil je n oublirai pas et je pardonerai jamais et au jour d hui j ai plus rien famille amie vie rien mes je pardonnerai pas et vce pompiers voyer cete merde avec les annee m as colere n a pas passer et a ce jour je sais que lui les personne qui mon detruit j espere qu un, jour ils payeron mes je sais que ce pede de pompier ce fils de pute et ces batar de copain lui je sais meme que je finise m as vie en prison lui je lui feraii laz peau et je le pense jamais je pardonerai des connard j en ai connue en commencant par mon pere ce fils de pute qui j espere crevera et je le souhaite voyer ces pouriture on mleur fait rien on les fait passer pour des sqaint alors qui ls detruise des famile et bien voyer ce pede de pompier et mon pere ces deux grosse merde que je peu voir crever devant m as porte et je le pense ces des pouriture qui merite que je leur creacherai gueule voila oui a ce jour j ai la haine de voir que certain son des enculer y compris famille alors moi les hommes j en ai rien a foutre le medical idem et j espere que le covis ce chargera de faire crever ces saloperie ce putain de pompier mon pere qui lui je vois cete sombre merde qui merite de crever come une merde car ces une merde alors justice de la merde spy son des grosse merde leur metode idem et je peu comprendre qu une persone qui a subis une injustice que l on a detruit quelle ce venge ces normal et moi si je pouvait tuee ces pouriture oui a ce jour d je le ferai des violeur des trafiquant vont pas en prison des homme qui tabase leur femme pareil et moi pour des parole je suis alle en prison melme les annee passer je poorrais buter cete pourriture au jour d hui suite a ca j en serai capable pour quoi a causse de la justice du medical qsui pour couvrir des pourriture famille ou autre pardonner moi non me venger oui et je le ferai sans probleme dans 10 ANS 1 ANS quanbs ca ce presentera je le ferai et j aurai aucun remord si la justice fesait sontravail peu etre que les gens abuser pâr une justice de merde ou des spy qui valen pas mieux et bien on aurai pas envie de ce venger moi je saiqs que ce pede de pompier je reve de le voir crever lui ety ce qui l on couvert ce pede fils de pute

5 Publié par Spont
20/03/2021 18:35

Apres être tombée en panne, sans téléphone, dormi dehors et marché durant 16h, la BAC m'a trouvé et mené aux urgences où je devais retrouver ma sœur pour rentrer a mon appartement.. Surprise, ma sœur est bien arrivée mais m'a laissé me faire immobilisée par 4 a 5 infirmiers, attachée au lit et piquée sans que je comprenne ce qu'il m'arrivait.
Elle avait pris la décision de me faire interner sans moyen de contact avec l'extérieur et dans le secret de toute ma grande famille pour des raisons que je ne connaîtrai jamais..
Un tissu de mensonge où la fautive n'est autre que moi-même et où personne n'a été capable d'être claire.
Pendant mon séjour mon intimité à été violée, téléphone et ordinateur fouillés, réseaux sociaux.. comptes en banque..
A ma sortie, j'ai été complètement à l'ouest, incapable d'écouter ou de comprendre les gens, avec des trous de mémoire effrayants à cause du traumatisme et des médocs administrés.
Je doutais de tous le monde, pour moi il été impossible que ma famille puisse agir ainsi et mon cerveau expérimentait donc toutes les possibilités toujours plus improbables les unes que les autres..
J'ai faillit perdre tout ce que j'avais entrepris professionnellement et tous ce qui faisait de moi la personne que j'étais.
Détruite par sa propre famille.

6 Publié par Bushi
04/12/2021 20:40

Bonjour, je suis traumatisé par une hospitalisation sous contrainte d un an et sept mois plus quatre mois encore sous contrainte mais libéré de l hôpital.pris chez moi par la force, blessé par la police, aucune explication sur mes droits, traitement de force sans aucune explication... J ai perdu mon logement, travail, beaucoup d amis, famille... Je ne me souviens que très difficilement d avoir vu le juge des libertés dans les douze jours etant totalement chouté par les médicaments et ne me souviens pas du tout d une première entrevue avec un psychiatre. J ai tout perdu et suis très marqué par cette expérience(peur de tout, complètement perdu confiance en moi) je n ai reçu aucun diagnostic durant cette période. Je me pose beaucoup de questions sur la régularité de mon expérience en psychiatrie.... Merci à vous

7 Publié par Anthony255
22/12/2021 10:03

bonjour, moi aussi interné par mes parents sans raison valable alors que j'allais très bien !!!. La psychiatrie est une dictature liberticide. Aujourd'hui j'ai arreté les neuroleptiques depuis 4 mois et j'ai toujours les effets secondaires que sont l'apathie et l'impuissance sexuelle. La psychiatrie a détruit ma vie, les psychiatres ne sont que des incompétents pour ne pas dire des charlatans. Il faut que ses internement abusifs cessent il y en a VRAIMENT MARRE!!!!!!

8 Publié par Tars
01/08/2022 19:33

J'ai peine à croire les choses relatées dans cet article... qui ressemble plus à un récit pour faire du sensationnel qu'autre chose.

Compte tenu de la procédure, extrêmement stricte, de l'hospitalisation sous contrainte, j'ai du mal à croire que quelqu'un puisse rester hospitalisé pendant des jours ou même des mois sans certificat, sans passage devant le juge des libertés ou autre.
Je ne vois pas comment un administrateur de garde peut signer un document de soins sous contrainte sans certificat médical.
Je ne vois pas non plus comment l'Agence Régionale de Santé peut traiter un tel dossier sans les pièces nécessaires, qui lui sont transmises.
Je ne vois pas comment un juge des libertés peut maintenir une mesure de placement sans avoir les éléments nécessaires. J'ai vu des contraintes levées pour une faute d'orthographe dans une adresse, ou un simple retard dans la transmission d'une pièce, alors un certificat médical ou administratif manquant...

Bien entendu, les gens qui souffrent de certaines pathologies psychiatriques prétendent toujours que tout va bien et que les problèmes sont chez les autres qui sont malveillants... C'est justement parce qu'ils ont ce genre d'idées qu'ils sont soignés sous contrainte...

Quant à l'apparence des patients traités, comme quoi ils "bavent" et "n'arrivent même plus à marcher", personne n'a dit que les soins psychiatriques étaient beaux à voir : je pourrais me plaindre des services de cancérologie, dans lesquels on "empoisonne les gens qui vont jusqu'à perdre leurs cheveux", "les traitements provoquent des effets indésirables extrêmement douloureux et certains parfois, très graves"...
Les maladies psychiatriques sont graves, pour rappel ; et les traitements sont à la hauteur de la gravité de ces maladies : ils sont lourds, et ont des effets secondaires.

9 Publié par Palacio
01/08/2023 16:48

Voici la preuve que tout est possible et que tout est soigneusement gardé secret.
https://rebellyon.info/Je-porte-plainte-Affaire-Eve-25076

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