Conditions et effets des clauses de non concurrence en droits du travail et des affaires

Publié le 15/04/2014 Vu 51 784 fois 41
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Quelles sont les conditions de validité des clauses de non concurrence présentes dans les contrats de travail et des affaires ?

Quelles sont les conditions de validité des clauses de non concurrence présentes dans les contrats de travai

Conditions et effets des clauses de non concurrence en droits du travail et des affaires

La clause de non concurrence est une atteinte à la liberté de travail et d'entreprendre mais vise à protéger les intérêts d'une entreprise contre une éventuelle concurrence de la part d'un salarié, un partenaire, un dirigeant ou un associé en leur interdisant, pendant un certain temps et/ou dans un certain secteur géographique, d'exercer une activité professionnelle susceptible de concurrencer l'entreprise en question.

Si la clause de non-concurrence est souvent présente dans les contrats de travail, elle peut aussi être prévue dans les contrats commerciaux tels que ceux de location-gérance, de franchise, d'agent commercial, de cession de fonds de commerce, de clientèle, de parts sociales ou d'actions.

Les clauses de non-concurrence insérées dans les contrats de travail ne sont valables que si elles sont indispensables à la protection légitime des intérêts de l'employeur.

Concrètement, selon le droit du travail, les clauses de non concurrence des salariés doivent être limitées dans leur objet.

Elles ne peuvent donc pas interdire l'exercice par le salarié de son activité professionnelle de manière absolue.

Elles doivent donc être limitées quant à la mission de travail précisément pour laquelle le salarié a été embauché.

Elles doivent aussi être limitées dans le temps, dans l'espace et être assorties d'une compensation financière.

Cependant, si le droit du travail prévoit des conditions de validité de la clause de non concurrence des salariés ces conditions sont distinctes de celles du droit commercial.

En effet, certaines clauses de non-concurrence telles que celle prévue pour les agents commerciaux doivent être limitées à une période de 2 ans après la cessation du contrat et ne concerner que le secteur géographique et, le cas échéant, le groupe de personnes confié à l'agent commercial ainsi que le type de biens ou de services pour lesquels il exerce la représentation.

Ainsi, pour être valable, une clause de non-concurrence insérée dans un contrat commercial doit être justifiée par la nécessité de protéger les intérêts légitimes de son bénéficiaire, c'est-à-dire être proportionnée à l'objet du contrat auquel elle se rapporte et être limitée dans le temps et/ou dans l'espace.

Pour éviter toute difficulté, la clause de non-concurrence doit définir précisément la liste des activités interdites ou, au moins, le domaine d'activité dans lequel l'intéressé s'oblige à ne plus exercer.

En tout état de cause, elle ne doit pas procurer un avantage excessif ou anormal à celui au profit duquel elle est stipulée et les juges apprécient, au cas par cas, si les conditions de validité sont remplies ou non.

Souvent, les clauses de non-concurrence contiennent des formules imprécises qui se contentent d'interdire l'exploitation « d'une activité similaire » ou « d'un fonds de même nature » que celui (celle) transmis(e) et qui contraignent les juges à devoir les interpréter en cas de contentieux.

De la même manière, les clauses de non-concurrence doivent déterminer avec précision les modes d'exercice qui sont interdits et ne pas se contenter d´interdire à l'intéressé « la poursuite de son activité de quelque manière que ce soit, ou de s'intéresser directement ou indirectement à cette activité ».

Ainsi, la jurisprudence annule les clauses de non-concurrence édictées à l'occasion de cessions de fonds de commerce ou de la rupture d'un contrat de franchise qui déposséderaient un commerçant, propriétaire de son fonds de commerce, de toute sa clientèle et qui l'empêcherait d'exercer sa profession.

En tout état de cause, en droit commercial, l'existence d'une contrepartie financière n'est pas une condition de validité de la clause de non-concurrence.

Si la clause de non-concurrence est valable, celui qui en bénéficie n'a pas à apporter la preuve d'une faute ou d'une déloyauté de la part son cocontractant.

Il lui suffit d'établir que ce dernier a exercé une activité qui lui était interdite par la clause.

Le juge peut également octroyer des dommages-intérêts en réparation du préjudice subi du fait du non-respect de la clause de non-concurrence.

Le non respect d'une clause de non-concurrence donne lieu aux sanctions prévues par les parties dans le contrat, soit généralement au versement de dommages-intérêts au profit de celui qui en est victime.

Le juge peut également interdire la poursuite de l'activité illicitement exercée.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

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Anthony Bem
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1 Publié par Visiteur
23/07/2016 17:11

Bonjour Maître,
j'ai vendu ma société en février 2015, dans ma cessions de part j'avais une clause de non concurrence.
j'ai retrouvé un travail en mai 2016, sur un autre secteur géographique dans le même domaine de mon ex société. j'ai reçu un courrier ce matin de la clause de non concurrence que j'avais signé dans la cessions des parts, ont ils le droits de m'empêcher de travailler. Surtout à préciser que j'ai été salarié de chez eux de février 2015 à décembre 2015 ou comme un accord j'ai demandé une rupture conventionnel.

Cordialement

2 Publié par Maitre Anthony Bem
23/07/2016 18:54

Bonjour Ludovic,

Afin de me permettre de prendre connaissance de votre situation personnelle en détail et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre en toute connaissance de cause, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l'une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur "services" en haut de cette page.

Cordialement.

3 Publié par Visiteur
08/11/2016 11:12

Bonjour Maître,

Je suis exactement dans le même cas que Steve, consultant informatique intervenant chez un client final X avec 2 intermédiaires SSII1 et SSII2.
SSII1 est référencé mais pas la SSII2.
Aujourd'hui la SSII1 souhaite faire appel à moi directement à la fin du contrat actuel et j'ai dans mon contrat de sous-traitance avec la SSII2 la clause de non concurrence suivante avec selon moi de lourdes indemnités (non forfaitaire):

"Le Sous-traitant s’engage à ne pas démarcher, ni travailler directement ou indirectement, pour le
Client Final chez qui il est intervenu pour le compte du Client ou avec lequel il a été mis en contact
par le Client, sans autorisation expresse de ce dernier, et ce pendant toute la durée du Contrat et
pendant une durée de douze (12) mois à compter du terme et/ou de la résiliation du Contrat.
En cas de non-respect des présentes dispositions, le Sous-traitant s’engage à verser au Client une
somme d’un montant égal à douze (12) mois de facturation à titre de clause pénale, sans préjudice
de tous dommages et intérêts qui pourraient être réclamés au titre du préjudice réellement subi
par le Client."

Je sollicite votre avis sur une telle clause d'autant que je ne comprends pas très bien la 2ème partie sur les dommages et intérêts.

Merci par avance,

Jim

4 Publié par Visiteur
28/01/2017 18:05

Bonjour Maître,
Je me permets de solliciter votre avis également car j'ai une clause de non concurrence - sans contrepartie financière durant mon contrat (donc caduque?) sur mon contrat de travail.

Elle prend effet à mon embauche "pendant la durée du présent contrat" et jusqu'à un an après la fin de mon contrat et m'interdit de travailler dans ce secteur pour quelqu'un d'autre que mon entreprise sous 'n'importe quelle forme'.

Cela fait longtemps que j'entends dans mon secteur (agence médias), par des employés, que ces clauses ne sont pas valables en raison de l'absence de contrepartie financière versée durant les contrats (vu que la clause commence quand on est employé et pas seulement après le départ). Pourtant cette clause est dans les contrats.

Je me suis lancée en tant qu'auto-entrepreneur peu avant mon démarrage dans cette entreprise.
Le groupe dans lequel je suis salariée appartient au secteur des médias (grosse agence médias, convention de la publicité) et j'ai déclaré mon activité dans un domaine de conseil en Informatique, car c'est ce que j'ai l'intention de faire avec une première mission qui m'a été confiée, mais mon groupe fait aussi du conseil en informatique via d'autres entités que la mienne.

Quels sont mes risques ?

PS : Je précise que quand j'étais plus jeune, mal payée dans ce même secteur et pourtant à temps plein aussi à l'époque, j'ai travaillé en plus comme salarié le week-end pour une entreprise de conseil en communication/marketing sans être inquiétée par mon entreprise "principale" de l'époque, du secteur agence médias également.

Merci beaucoup pour votre avis,

Caroline
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Clause :

"10. Non concurrence / Non sollicitation

10.1. Pendant la durée du présent contrat, et pour une période de douze (12) mois après que le Salarié aura cessé d'être employé par la Société, pour quelque raison que ce soit, le Salarié ne pourra en France sans l'accord préalable écrit de la Société entrer, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, au service d'une entreprise dont les activités concurrencent celles de la Société ou du Groupe XXXX , pour y exercer les activités correspondant ou ayant trait aux fonctions qu'il aura exercées au sein de la Société ou du Groupe XXXX , ou faire bénéficier une telle entreprise concurrente des connaissances et compétences qu'il aura acquises, utilisées et/ou développées au sein de la Société ou du Groupe XXXX , ou pour le compte de celle-ci, ou s'intéresser financièrement ou commercialement à de telles entreprises ou à leurs activités, que ce soit directement ou par tiers interposé.

En outre, après la rupture du présent contrat, pour quelque raison que ce soit, le Salarié s’interdit sans l'accord préalable écrit de la Société :

(a) d’approcher, solliciter, ou tenter de détourner une entreprise cliente de la Société ou du Groupe xxxxxx , ou qui en aurait été la cliente au cours des douze (12) mois précédant la cessation d'emploi du Salarié dans la Société et avec laquelle le Salarié aura été en relation d'affaire au nom de la Société ou du Groupe xxxxx , au cours de cette même période, pour lui offrir des services correspondant à ou se rapportant à ceux qu'il lui proposait pour le compte de la Société ou du Groupe xxxxx ;

(b) sous quelque forme que ce soit, de traiter avec une entreprise cliente de la Société ou du Groupe xxxx ou qui en aurait été la cliente au cours des douze (12) mois précédant la cessation d'emploi du Salarié par la Société, d’en accepter la clientèle ou d’entrer à son service pour y exercer les activités correspondant aux

fonctions qu'il aura exercées au sein de la Société ou du Groupe XXXX , ou pour faire bénéficier une telle entreprise cliente des connaissances et compétences qu'il aura acquises, utilisées et/ou développées au sein de la Société ou du Groupe xxxxx ou pour le compte de ceux-ci ;

10.2. Sans préjudice du droit de la Société de poursuivre le Salarié en remboursement du préjudice pécuniaire et moral effectivement subi et de faire ordonner sous astreinte la cessation de l'activité interdite aux termes du présent article, toute violation de la présente clause rendra automatiquement le Salarié redevable d'une pénalité fixée dès à présent et forfaitairement au montant brut des trois (3) derniers mois de salaire de base perçus par le Salarié au titre du présent contrat ; cette pénalité sera due pour chaque infraction constatée sans nécessité pour la Société d'une mise en demeure de cesser l'activité interdite.

10.3. La levée de cette clause par la Société devra, le cas échéant, être notifiée au Salarié par écrit dans les trente (30) jours calendaires suivant la notification du licenciement ou de la démission, ou en l’absence d’exécution du préavis au jour de la rupture du contrat.

10.4. En cas de rupture, si la clause n’a pas été levée, une indemnité forfaitaire brute de 30% du salaire de base mensuel sera versée au Salarié mensuellement, pendant la durée de la clause et tant que celle-ci sera strictement respectée par le Salarié.

10.5. Compte tenu de l'extrême sensibilité des connaissances et informations auxquelles le Salarié a accès dans l'exercice de ses fonctions dans le cadre du présent contrat, et de la nature excessivement concurrentielle et sensible des activités de la Société, les parties conviennent expressément de la nécessité d'une clause de non-concurrence et de non sollicitation pour protéger les intérêts légitimes de la Société et du Groupe XXX Network. En outre, le Salarié reconnaît que, compte tenu de sa formation et de ses fonctions, cette clause ne porte pas atteinte à sa capacité à retrouver un nouvel emploi.
-----

5 Publié par Visiteur
07/02/2017 11:43

Bonjour Maître,

Je suis commercial pour une entreprise (A) qui vient de céder, depuis peu, son fonds commerce à une nouvelle société (N).

Lorsque je travaillais pour "A", la clause de non concurrence prévoyait une indemnité qui pouvait être versée mensuellement ( 10 % sur le salaire mensuel) ou lors de mon départ avec une indemnité plus importante ( 10 % sur l'ensemble des salaires perçus).

Mon poste a été repris dans la nouvelle société et la question que je me pose est de savoir si la société "N" reprend l'ancienneté de la clause de non-concurrence ou si l'entreprise "A" doit verser les indemnités correspondantes aux salaires perçus suite à la vente de son fonds de commerce.

Je vous remercie par avance de votre avis,
Cordialement
Ben

6 Publié par Visiteur
21/02/2017 16:34

bonjour maitre ,
voila je vous explique j ai vendu mon de commerce de mon restaurant il y a 2 ans et j ai une clause de non concurrence sur 3 ans et 50 km ,donc pas facile de trouve du travail aussi loin avec des horaire compliquer, dur de voir ma famille et toute mon expérience et dans ce métier j aimerai racheter un ancien bar ( actuellement fermer ) a 10 km de mon ancien commerce dans un petit village pour refaire de la restauration il y a t il une solution pour arrêter la clause ? ou quel sont les risque que je peut avoir ?en attendant votre réponse je vous remercie d avoir pris le temps de me lire

7 Publié par Maitre Anthony Bem
21/02/2017 20:40

Bonjour Antho38,

Afin de me permettre de prendre connaissance de votre situation personnelle en détail et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l'une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur "services" en haut de cette page.

Cordialement.

8 Publié par Visiteur
21/03/2017 21:04

Bonjour nous avons vendu notre fond de commerce il y a trois ans avec une clause de 10km.il s avere que nous avons rachete un fond de commerce similaire a 8km400 pas dans la meme ville et pas dans la meme zone de chalandise en sachant que pour notre commune nous avons 1672 habitants et sue l ancien fond que nous avions de situe dans une commune de 3669 habitant et que depuis la vente il se retrouve seul pour cette zone de chalandise car un fond concurrent a fermer dans cette dite zone et un autre a 1km.nous pouvons en aucun cas detourner la clientèle qui devrait faire exactement 17km aller retour par route de campagne pour acheter une baguette de pain a 90cts on ne la encore jamais vu

9 Publié par Visiteur
18/04/2017 19:57

Bonjour,

J'ai démissionné d'un poste de commercial/conseillé en région parisienne pour un autre poste dans le même secteur mais pour une petite startup (départ d'une multinationale). L'entreprise active ma clause de non-concurrence. La limite géographique s'étend à toute la région parisienne (où se trouve le siège de ma nouvelle entreprise). Or si l'ancienne activité se limitait à l'ouest parisien, ma nouvelle sera nationale (entreprise en ligne). Ma question est : est-ce que je vais a l'encontre de ma clause en ayant une zone d'activité bien plus vaste dans la nouvelle activité que l'ancienne ? Merci beaucoup pour votre aide.

10 Publié par Visiteur
29/08/2017 09:02

Bonjour Maitre,
Actuellement ingénieur dans une entreprise de construction métallique, l'ambiance de travail me pousse vers la sortie mais je souhaiterais rester dans le même domaine. J'ai conscience que l'entreprise que je convoite est concurrente de mon entreprise actuelle, j'ai une clause de non concurrence mais sa rédaction la rendrait elle invalide? "compte tenu des ses fonctions Md X d'interdit, en cas de rupture de son contrat de travail, pour qlq motif que se soit, d'exercer, sous qlq forme que ce soit, directement ou indirectement , une activité en relation avec celle de la société X" Apres est préciser la durée et l'indémnité mais je trouve la première phrase très large, est ce valable?
Par avance merci.

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