Les conditions et les sanctions du délit pénal d’escroquerie

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L'article 313-1 du code pénal définit le délit d'escroquerie comme : « Le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge ».

L'article 313-1 du code pénal définit le délit d'escroquerie comme : « Le fait, soit par l'usage d'un f

Les conditions et les sanctions du délit pénal d’escroquerie

Nous envisagerons les conditions cumulatives du délit d'escroquerie (1), ses sanctions (2) ainsi que l’objet de la poursuite pénale pour la victime (3).

1) Les conditions cumulatives du délit d'escroquerie

1.1  - Les éléments matériels constitutifs de l'escroquerie

Le code pénal prévoit deux conditions matérielles pour qu'une escroquerie soit pénalement sanctionnée :

- l'emploi de moyens frauduleux (1.1.1) ;

- la remise d'une chose convoitée (1.1.2).

1.1.1 - Les moyens frauduleux

Bien que la loi ne définisse pas la nature des manœuvres ou des moyens frauduleux, elle indique cependant qu'elles doivent être de nature à tromper une personne (physique ou morale).

Concrètement il peut s'agir de l'un des moyens frauduleux suivants :

- le mensonge, par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité ;

- l'abus de qualité vraie ou d'une qualité qui inspire confiance.

Mais en pratique, les méthodes et moyens employés en matière d’escroquerie étant sans bornes, il est difficile de parler de ce délit au singulier. Nous en dresserons donc un rapide aperçu :

- L’escroquerie par la vente « à la boule de neige » consistant à offrir des marchandises au public, à titre gratuit ou à un prix inférieur à leur valeur réelle en subordonnant cette vente soit au placement de bons ou de tickets à des tiers, soit à la collecte d’adhésions ou d’inscriptions.

- L’escroquerie par la vente « à la sauvette », vente en bordure de route, vente avec primes ;

- L’escroquerie par l’usage de faux bons de commande pour percevoir une commission indue ;

- L’escroquerie par l’usage de faux bilans à l’occasion de la cession de fonds de commerce ;

- Les traites de cavalerie, avec faux avals ou pseudo-acceptations ;

- L’escroquerie à l’espagnole ;

- L’escroquerie aux bonnes œuvres ;

- L’escroquerie aux annonces ;

- L’escroquerie au cautionnement ;

- L’escroquerie à l’assurance consistant à s’assurer sur la vie ou contre le vol pour simuler ensuite un accident, un vol ou un cambriolage afin de percevoir le capital garanti ;

- Le bonneteau ;

- L’escroquerie à l’américaine ;

- L’escroquerie aux napolitains ;

- L’escroquerie à la trouvaille ou à la broquille ;

- La carambouille ;

- L’escroquerie aux courses ;

- L’escroquerie au fakir ;

- L’escroquerie au mariage ;

- L’escroquerie hôtelières ou de restaurant dénommée la filouterie ;

- etc …

1.1.2 - La remise d'une chose ou la fourniture d’un service

La chose remise peut être :

- un bien mobilier ou immobilier, matériel ou immatériel tel que des valeurs, une maison, un tableau, etc ...

- la fourniture d'un service,

- la signature d'un acte portant décharge d'une obligation,

- la signature d'un acte conférant des droits qu'il n'aurait pas eu autrement.

1.2  - L’élément moral comme condition de l'escroquerie

Comme toute infraction pénale, l'escroquerie suppose une intention frauduleuse, c’est-à-dire que l’auteur ait agit de mauvaise foi, en sachant que les moyens auxquels il a eu recourt sont répréhensibles.

La tentative est punissable sur le fondement de l’article 313-3 l’alinéa 1er du code pénal.

2) Les sanctions du délit d’escroquerie

Tout d’abord, il convient de rappeler que la prescription de l’escroquerie est acquise passé un délai de trois ans à compter du jour de la remise de la chose convoitée, sauf actes suspensifs (tel que : l'état de guerre, la mise en oeuvre d'une alternative à la poursuite par le procureur etc), ou interruptifs (tel que : interrogatoire, audition, perquisition, citation directe ou encore une plainte avec constitution de partie civile etc) de ladite prescription.

Les peines maximales encourues pour escroquerie sont :

- Pour les personnes physiques : 5 ans d'emprisonnement, 375.000 € d'amende et l’interdiction ou la confiscation de certains droits.

- Pour les personnes morales : 1.875.000 € d’amende ainsi que les peines prévues à l'article 131-39 du code pénal.

La tentative est punissable des mêmes peines.

Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 750.000 € d'amende lorsque l'escroquerie est réalisée :

- Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission (article 313-2-1° du code pénal) ;

- Par une personne qui prend indûment la qualité d'une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public (article 313-2-2° du code pénal) ;

- Par une personne qui fait appel au public en vue de l'émission de titres ou en vue de la collecte de fonds à des fins d'entraide humanitaire ou sociale (article 313-2-3° du code pénal) ;

- Au préjudice d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur (article 313-2-3° du code pénal).

Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et à 1.000.000 € d'amende lorsque l'escroquerie est commise en bande organisée.
 

3) L’objet de la poursuite pénale de l’escroquerie pour la victime

La victime doit déposer une plainte pénale soit auprès des forces de l’ordre soit, idéalement par avocat, auprès du procureur de la république ou le cas échéant du doyen des juges d’instruction afin d'initier une enquête pénale et que l’auteur soit poursuivi devant le tribunal correctionnel.

La plainte pénale adressée au Procureur de la république puis au doyen des juges d’instruction devra comprendre tous les éléments de fait permettant d'initier une instruction pénale contre son auteur, ainsi que toutes les preuves justificatives de la réalité des faits dénoncés.

A défaut de classement sans suite et en cas de poursuite de l'auteur, la victime pourra obtenir outre la condamnation pénale de ce dernier, la réparation de l’ensemble de ses préjudices, à savoir :

- Le remboursement du montant du ou des biens escroqués ou de leur valeur de remplacement,

- Le paiement d’intérêts de retard,

- Le paiement des frais engagés en raison des conséquences de l'escroquerie,

- L’indemnisation du préjudice moral,

- Le remboursement des frais d’avocat engagés pour la procédure d'instruction pénale et le procès devant le tribunal correctionnel.

Je suis à votre disposition pour toute information ou action.

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Anthony Bem
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1 Publié par Visiteur
20/10/2016 12:18

Bonjour maître ,

Je me trouve dans une situation compliquée. Et mon assurance n'est pas prit en compte.

Situation :

J'ai posé une candidature pour un poste de chauffeur pour un d'affaire et sa femme qui vivent à l'étranger via internet le 07 octobre 2016.

Cette personne m'indique que j'ai le poste le lendemain.
( tout les contacts se font par e-mail)

Nous échangeons les formalités sur les services et les conditions de travail.

La personne m'envoie 1500euros en chèque par voie postale , pour que j'envoie 1300euros à un loueur de voiture et 200 euros pour moi "avance sur salaire ".

Chèque encaissé à ma banque et crédité sur mon compte, je décide de faire le nécessaire auprès du loueur de voiture et donc envoie 1300 euros par mandat cash au loueur.

Le 14 octobre 2016:Par mes propres moyens , je m'aperçois que le chèque est faux et que j'ai fait une énorme bêtise.

Chèque revenu aujourd’hui comme étant volé.

Besoin de vos conseils, car je suis une personne désespérée et à petit budget et je ne pourrais pas assumer une telle somme.

Merci d'avance. En l'attente d'une réponse de votre part , mes salutations distinguées .




.

2 Publié par Visiteur
20/10/2016 17:38

Bonsoir Maître,
Mon bail de location dit que Madame X est bailleur de mon appartement et délègue la gestion de son bien à un gestionnaire Mr Y qui signe seul ce bail de location.

Après des problèmes multiples dans cet appartement, j'ai arrêté les prélèvements automatiques de paiement mis en place par le gestionnaire.

Pour rester en règle , j'ai envoyé des chèques du montant du loyer à la prétendue "bailleur" qui a refusé de les encaisser.J'ai alors proposé de reprendre le mode de prélèvement par le gestionnaire : ce qui n'a pas été fait.

Au final, la "bailleur" m'a assigné en 1ère Instance demandant mon expulsion pour non paiement.

J'ai payé un chèque global au bailleur..... avec qui le contrat bail de location n'est pas signé. Elle l'a encaissé.

A cette occasion, je réalise que ce contrat semble incorrect ( le nom X comme bailleur , mais signé par le nom Y qui s'auto-proclame mandaté sans co-signature)

S'agit-il d'une escroquerie ?
Puis-je porter au plainte au pénal ? contre lequel ?
A vous lire
Bien cordialement

3 Publié par Maitre Anthony Bem
20/10/2016 21:30

Bonjour jeof et nico,

Afin de me permettre de prendre connaissance de votre situation personnelle en détail et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l'une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur "services" en haut de cette page.

Cordialement.

4 Publié par Visiteur
21/10/2016 03:36

Bonjour Maître,
Un couple de copropriétaires tente de faire intégrer à notre immeuble, en parties communes, un corps de bâtiment non décrit dans la désignation de notre RC, pour ensuite le faire réhabiliter aux frais de tous et acheter le m2 de la surface de ce bâtiment, mitoyenne à leur appartement, à un prix inférieur aux travaux. Ce couple le désigne sous un faux nom : "bâtiment D". Il nous a expliqué s'être appuyé sur la fiche cadastrale qui décrit dans sa désignation un bâtiment "D". A l'AG suivante, j'ai dit que ces documents administratifs ne sont pas opposables. Les autres copropriétaires croient qu'un 4e corps de bâtiment a pu être oublié par le notaire en charge de la rédaction de notre RC. Je leur ai dit que, dans ce cas, le propriétaire du bâtiment est celui qui a acheté la propriété avant de la revendre en lots. Pour ôter tout sentiment de défiance du syndicat, le couple a demandé au syndic de "se rapprocher de la Ville afin de connaître le devenir du "bâtiment D"". Pour moi, cette simple formulation révèle que le couple sait que le bâtiment n'est pas à nous, outre qu'il lui a donné un faux nom. J'ai demandé s'il est possible de le visiter. Le couple nous a expliqué que l'on doit passer par leur chambre. J'ai demandé s'il existe un accès depuis les parties communes. Il a répondu ne pas savoir. A L'AG suivante, le couple nous a convaincu de saisir le tribunal pour qu'un expert détermine l'origine de propriété du bâtiment, nous ou la Ville ; l'existence ou non d'un accès depuis les parties communes ; le prix du m2. Le rendu du rapport de l'expert après 21 mois ne m'a pas convaincu. Trop d'incohérences. D'autres copropriétaires ont contesté le prix du m2 qu'ils ont estimé trop bas. Sans passer en revue toutes les manoeuvres frauduleuses, le couple et trois autres copro. de leur bâtiment ont rédigé une circulaire diffusée ensuite par le syndic et à retourner signée pour accord de l'intégration du bâtiment. Dans cette circulaire, Il y a un beau tableau avec ce que chaque copro. percevra de la vente sur la base de 1000 € le m2 (nous sommes à 10 mn de la station Châtelet par le métro). Tous les copro. ont signé, sauf mois. Je me suis procurée auprès des archives d'Auxerre l'acte notarié à partir duquel l'expert a rendu son rapport. Toutes les conditions de vente particulières qui auraient permis à l'expert de désigner la Ville propriétaire du bâtiment ne sont pas mentionnées dans son rapport. Ce lundi passé, une réunion du CS s'est tenue chez le syndic. J'ai apporté la preuve documentée que le bâtiment appartient à la Ville. Ils n'ont rien voulu voir. J'ai expliqué qu'il existait un "bâtiment D" à l'emplacement de l'actuel jardin et que suite à un arrêté de péril, il a été démoli ; que la contenance superficielle de notre immeuble est la même depuis 85 ans. Le syndic m'a dit : "vous racontez n'importe quoi et la Ville a autre chose à faire que de perdre son temps avec ça". Autre précision : quelques jours avant la tenue de l'AG annuelle en mars dernier, j'ai reçu un acte des archives et j'ai informé les copropriétaires que le bâtiment dit "D" n'est pas à nous mais bien à la Ville. Je me suis ensuite adressée au couple "C'est vous qui avez remis la copie de l'acte du XXX à l'expert" ; réponse : "oui" ; je leur ai dit que c'est un faux ; la femme m'a répondu qu'un ancien propriétaire lui a remis le document, qu'elle ne savait pas que la copie avait été falsifiée. Je l'ai accusée d'avoir produit le faux avec son mari parce qu'ils sont les seuls à connaître tous les détails du dossier. J'ai invité le syndic à tenir compte de cet échange d'information et les copropriétaires présents à ne pas voter la résolution relative au bâtiment. Ils n'ont tenu compte de rien. J'ai dit que j'en informerai les plus hautes instances publiques. Le syndic m'a répondu : "Vous vous prenez pour le garde-chiourme de l'état ; si vous voulez vous tirer une balle dans le pied, allez-y".
J'allais oublier de vous préciser que le corps de bâtiment en question, est situé sur une propriété achetée par la Ville en 1982, avec l'argent des contribuables. En 2000, nous avons été informés que tous les bâtiments de cette propriété, "bâtiment D" compris, étaient destinés à être démolis en vue de la reconstruction de logements sociaux sur 5 niveaux. Comme l'expert a été nommé en juin 2001 et a rendu son rapport en mars 2003, l'organisme en charge des travaux a redessiné les plans sans le bâtiment et les travaux ont été achevés entre 2003 et 2004. Cette affaire relève-t-elle du civil ou du pénal ? Qu'est-ce que je risque en tant que membre du syndicat des copropriétaires ? L'intégration du bâtiment sera validée lors de la prochain AG en mars 2017.

5 Publié par Maitre Anthony Bem
21/10/2016 08:29

Bonjour manouchka,

Je ne pense que vous encouriez de risque pénal.

Cependant, afin de me permettre de prendre connaissance en détail des faits et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l'une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur "services" en haut de cette page.

Cordialement.

6 Publié par Visiteur
21/10/2016 15:00

Bonjour Maître,
Pour synthétiser mon billet précédent : ce qui pourrait être interprété comme une simple erreur se révèle en réalité un mensonge ; il y a eu manipulation de tiers qui ont pouvoir d'influence sur le syndicat, puis fabrication d'un faux montré à un premier géomètre-expert et remis ensuite à un expert près la Cour d'Appel ; la Ville a été freinée dans le planning de son projet de démolition et de reconstruction de logements sociaux sur 5 niveaux ; puis elle a été spoliée du bâtiment faussement dénommé "D" ; le syndicat, appâté par les gains qu'il peut tirer de sa vente aux copropriétaires dont l'appartement est mitoyen, est aujourd'hui pressé d'activer la procédure d'intégration. Je suis la seule à avoir mis en doute les arguments du couple. Et je suis la seule à avoir mené des recherches qui ont abouti en juin 2015 à la compréhension de cette escroquerie, votre domaine d'expertise. Aussi, avant de vous rencontrer, j'ai besoin de savoir s'il s'agit d'une simple TENTATIVE D'ESCROQUERIE puisque l'AG n'a pas encore voté l'intégration du bâtiment ou si, vis-à-vis de la Ville, il y a eu DELIT D'ESCROQUERIE AVERE, la Ville de Paris ayant été freinée dans le planning des travaux puis "empêchée" de construire des logements sociaux sur 5 niveaux à l'emplacement du bâtiment faussement dénommé "D". Merci de votre réponse. Cordialement.

7 Publié par Visiteur
21/10/2016 15:02

Excusez-moi, je me suis trompée ; mes recherches ont abouti en juin 2016 et non 2015.

8 Publié par Visiteur
21/10/2016 15:02

Bonjour Maître,
Pour synthétiser mon billet précédent : ce qui pourrait être interprété comme une simple erreur se révèle en réalité un mensonge ; il y a eu manipulation de tiers qui ont pouvoir d'influence sur le syndicat, puis fabrication d'un faux montré à un premier géomètre-expert et remis ensuite à un expert près la Cour d'Appel ; la Ville a été freinée dans le planning de son projet de démolition et de reconstruction de logements sociaux sur 5 niveaux ; puis elle a été spoliée du bâtiment faussement dénommé "D" ; le syndicat, appâté par les gains qu'il peut tirer de sa vente aux copropriétaires dont l'appartement est mitoyen, est aujourd'hui pressé d'activer la procédure d'intégration. Je suis la seule à avoir mis en doute les arguments du couple. Et je suis la seule à avoir mené des recherches qui ont abouti en juin 2016 à la compréhension de cette escroquerie, votre domaine d'expertise. Aussi, avant de vous rencontrer, j'ai besoin de savoir s'il s'agit d'une simple TENTATIVE D'ESCROQUERIE puisque l'AG n'a pas encore voté l'intégration du bâtiment ou si, vis-à-vis de la Ville, il y a eu DELIT D'ESCROQUERIE AVERE, la Ville de Paris ayant été freinée dans le planning des travaux puis "empêchée" de construire des logements sociaux sur 5 niveaux à l'emplacement du bâtiment faussement dénommé "D". Merci de votre réponse. Cordialement.

9 Publié par Visiteur
28/10/2016 16:35

bonjour Maître

mon fils a fait des credits a la consommation basés sur un faux papier demploi. il na pas payé du tout car il n'a pas de revenus. est ce penal? que doit il faire ? sinscrire a la bque de france ? merci pour votre reponse.

10 Publié par Maitre Anthony Bem
28/10/2016 21:45

Bonjour Maria,

Faire des faux papiers pour avoir un crédit est puni par le délit pénal de faux et d'usage de faux.

Cependant, il y a peu de risque que cela se sache par l'établissement de crédit s'il ne l'avoue pas.

Il n'a rien à faire sauf à déposer un dossier de surrendetement près la banque de France pour tenter d'apurer ou effacer ses dettes.

Cordialement.

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