NOUVEAU DEVIS DENTAIRE: première sanction pour non respect de son utilisation

Publié le 23/01/2014 Vu 39 546 fois 399
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Dans le Lot-et-Garonne, la DGCCRF a montré des dents et effectué des contrôles inopinés dans les cabinets dentaires. Réalisés par les services départementaux de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) dans les premières semaines de janvier, le résultat a été à la hauteur de la surprise des dentistes... avertis. Et un dentiste averti en vaut...

Dans le Lot-et-Garonne, la DGCCRF a montré des dents et effectué des contrôles inopinés dans les cabinets

NOUVEAU DEVIS DENTAIRE: première sanction pour non respect de son utilisation

Même s'il ne s’agit que d’un avertissement c'est à dire une obligation de se mettre en conformité sans délai, ce type de contrôle peut se transformer en contravention de 5e classe, soit 1500€ d’amende, s’il n’était pas suivi d’effet.

En réalité, les dentistes avaient été avisés qu'un tel contrôle pouvait avoir lieu. En effet, Bercy avait communiqué fin septembre aux Ordres et syndicats, un courrier les informant que débuterait une campagne nationale de contrôles auprès des chirurgiens-dentistes. Étaient visés les « mesures d’information des clients » auxquelles la profession est assujettie (affichage des honoraires et des horaires, fiche de traçabilité pour la prothèse et l’orthodontie, etc.), mais plus spécifiquement le nouveau devis conventionnel (où figurent notamment le prix de la prothèse et les charges de structure).

Le nouveau devis dentaire est applicable depuis le 1er août 2012 sous la forme de l’avenant n° 2 à la convention dentaire, publié au Journal officiel le 31 juillet 2012,

La profession avait souhaité et obtenu un délai de mise en œuvre afin d'avoir le temps aux dentistes d'obtenir des logiciels de devis conformes.

Mais, l'Administration allant parfois plus vite que la musique qu'elle demande de jouer, un avenant n° 3, actant le passage de la profession en CCAM, a sorti une nouvelle mouture du devis. Celui ci a été adopté puis publié au Journal officiel du 30 novembre 2013. Cela faisant, certains en ont conclu qu'il était peut être urgent d'attendre laissant le passage définitif en CCAM en juin 2014 pour utiliser le devis conventionnel.

Mais les agents de la DGCCRF n'ont pas eu la même interprétation. ILs ont considéré que  les dispositions de l’avenant n° 3 « ne modifient qu’à la marge le devis type prévu à l’avenant n° 2 », souligne le procès-verbal issu du contrôle dans le Lot-et-Garonne. En conséquence, « jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau modèle de devis-type prévu par l’avenant n° 3, fixé au 1er juin 2014, le modèle de devis tel qu’il figure à l’avenant n° 2 reste applicable ».

Bonne nouvelle, la quasi-totalité des éditeurs de logiciels actuellement sur le marché, intègre ce nouveau devis. Il est donc urgent de ne plus attendre si les dentistes négligents ne veulent pas que la DGCCRF ait une dent contre eux!

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1 Publié par maitremurielbodin
21/12/2014 23:26

Voici une fourchette de prix des protheses dentaires généralement constatés dans la plupart des cabinets dentaires en France Métropolitaine en 2013.
Type de prothèse dentaire Prix minimum Prix maximum
Couronne dentaire/Couronne métallique nickel/chrome 350 € 500 €
Couronne céramique 600 € 1500 €
Couronne ceramo-metallique 500 € 1200 €
Inlay Core Inlay Core 125 € 300 €
Inlay Core claveté 125 € 300 €
Prothèse dentaire amovible
Appareil 1 à 3 dents 380 € 550 €
Appareil 4 ou 5 dents 450 € 700 €
Appareil 6 dents 540 € 850 €
Appareil 7, 8 ou 9 dents 600 € 1 000 €
Appareil 10 ou 11 dents 750 € 1 100 €
Appareil 12 ou 13 dents 1 000 € 1 400 €
Appareil completparmâchoire 1 230 € 2 500 €
Onlay Onlay céramique 400 € 800 €
Onlay composite 200 € 500 €
Facette céramique 600 € 1 100 €

C'est donc un différentiel du simple au double et cela n'a rien à voir avec le prix d'achat au prothésiste. Les honoraires de soins du dentiste se rajoutent en sus ainsi que ses frais de structure.

2 Publié par Visiteur
21/12/2014 23:27

"Je comprends vos arguments et je salue l'intelligence avec laquelle vous exposez la situation vue de votre côté.Sans doute, la majorité payent pour les excès de quelques uns mais c'est aussi la conséquence d'une concurrence entre confrères qui ne dit pas son nom. Désormais, le patient/client fera son choix en connaissance de cause entre plusieurs chirurgiens dentistes surtout quand ils ne sont pas conventionnés."

Faut les chercher les dentistes non conventionnés il doit y en avoir une petite centaine sur 40 000 !-)))
Moi je choisis mon dentiste en connaissance de cause et le critère financier n'entre pas en ligne de compte seule la compétence l'est et pour cause je suis dentiste donc je sais ou aller pour ne pas avoir de problèmes désagréables par la suite. -))))

"La chirurgie dentaire de soins n'est pas en cause; c'est plutôt l'esthétique et l'implantologie qui ont chamboulé la donne financière."

Dans ce cas faites vous poser des appareils résine comme dans le bon vieux temps ou rien du tout une bouche de bébé c'est joli non ?
Ca n'est que de l'esthétique les dents ! -))))
Vous voulez quoi en fait ? une porsche au prix d'une dacia ? Ca va pas être possible !

3 Publié par Visiteur
21/12/2014 23:30

Et aussi, l’avis 12 A 06 de l’autorité de la concurrence :

L'autorité de la concurrence a rendu un avis en mars 2012 concernant les effets de l'exclusivité de la vente des prothèses dentaires par les chirurgiens-dentistes.

Les prothésistes souhaitaient instaurer une relation directe entre prothésistes et patients alors qu'à l'heure actuelle le prothésiste n'intervient que sur commande exclusive du chirurgien-dentiste pour le compte de son patient.

L’autorité de la concurrence a effectivement relevé "une insuffisante dynamique concurrentielle au détriment des patients". Mais à l’époque, elle n'a pu donner raison aux prothésistes, ne pouvant remettre en cause la réglementation qui consacre le monopole de l'art dentaire.

Aujourd'hui ce monopole est remis en cause.

La demande des prothésistes est d’actualité.

Il est important aussi de rappeler que :

"La responsabilité des prestataires de services de soins, qui ne peuvent être assimilés à des distributeurs de produits ou dispositifs médicaux et dont les prestations visent essentiellement à faire bénéficier les patients des traitements et techniques les plus appropriés à l'amélioration de leur état, ne relève pas, hormis le cas où ils en sont eux-mêmes les producteurs, du champ d'application de la directive et ne peut dès lors être recherchée que pour faute lorsqu'ils ont recours aux produits, matériels et dispositifs médicaux nécessaires à l'exercice de leur art ou à l'accomplissement d'un acte médical".

Pour l’appareillage dentaire mise au point de la Cour de cassation avec l’arrêt n°11-21633 du 31 octobre 2012 et surtout l'arrêt n° 12-12300 du 20 mars 2013, la Cour de cassation, suivant les analyses et préconisations du rapporteur et de l'avocat général, juge que le chirurgien-dentiste, comme tous les autres professionnels de santé, ne peut être tenu que d'une obligation de moyens, y compris dans la « délivrance d'un appareillage ».

Ce sont bien les prothésistes dentaires qui ont une obligation de résultat.

Il est à noter que les prothèses dentaires sont fabriquées sur mesure, qu’elles sont donc déjà ajustées par le prothésiste. Les dispositifs médicaux sur mesure ne sont pas des fabrications en série et ne sont donc en aucun cas adaptées par le dentiste qui n’en effectue que la mise en service après vérification de l’ajustage en bouche. Il ne sert que d’intermédiaire sans responsabilité.

Le patient/client ne devrait il pas faire son choix en connaissance de cause entre plusieurs chirurgiens dentistes et aussi entre plusieurs prothésistes dentaires?

la Commission Nationale de la concurrence d’Espagne vient de condamner les chirurgiens-dentistes qui souhaitaient interdire la vente directe et le libre choix du prothésiste dentaire au patient. En France, les dentistes s’accordent le monopole pour déterminer le prix qui sera appliqué aux consommateurs mais aussi le choix du laboratoire.

4 Publié par Visiteur
21/12/2014 23:33

Il est important aussi de rappeler le rapport de l’IGF :

« Aux termes de la réglementation actuelle, les chirurgiens-dentistes ont le monopole de la vente au public de prothèses dentaires, ce qui signifie qu'ils jouent nécessairement un rôle d'Intermédiaire, achetant la prothèse au prothésiste dentaire et la revendant au patient Le conseil, l'ajustement et la pose font appel à l'expertise spécifique des chirurgiens-dentistes. En revanche, dans la mesure où les chirurgiens-dentistes sont des professionnels de santé et non des commerçants, il y aurait une logique à ne pas leur faire jouer le rôle d'intermédiaire qu'ils jouent actuellement dans la vente aux patients des prothèses dentaires produites par les prothésistes dentaires. »

Proposition de réforme du rapport de l’IGF sur les professions réglementées :

« Une première option de réforme envisageable consisterait à Introduire plus de transparence et à séparer actes du chirurgien-dentiste et acquisition de la prothèse dentaire. Pour ce faire, il serait possible de réglementer le tarif de l'acte de conseil du chirurgien-dentiste, et le tarif de l'acte d'adaptation et de pose de la prothèse par le chirurgien-dentiste.

Les soins prothétiques se dérouleraient alors de la façon suivante : le chirurgien-dentiste choisirait la prothèse dentaire qui convient le mieux aux besoins de son patient, puis le patient réglerait directement au prothésiste dentaire l'achat de la prothèse, que le chirurgien-dentiste adapterait et poserait ensuite.

Le constat dressé par le rapport de l'IGF a de quoi inquiéter : dans le fonctionnement actuel de cette profession, les dentistes n'auraient pas intérêt à dispenser des soins conservateurs et chirurgicaux, alors qu'ils peuvent se procurer des revenus autrement plus importants avec les soins prothétiques et la vente des prothèses. Et dans une telle situation, comment s'assurer de manière concrète qu'un dentiste utilise vraiment toutes les ressources offertes par les soins les moins mutilants et les moins chers, et qu'il ne favorise par intérêt le recours aux prothèses ?

5 Publié par maitremurielbodin
21/12/2014 23:37

Si les dents ne sont pour vous que de l'esthétique, alors je doute que vous soyez dentiste...mais plutôt un commercial dans le dentaire...les dents sont la porte de la santé...une mauvaise hygiène, un mauvais suivi et les intestins, l'estomac trinquent et le reste. Tous les médecins vous le diront. La mode de la blancheur des dents est dévastatrice pour la plupart des patients mais qui le dit dans une profession qui je le rappelle est une profession de santé.

6 Publié par Visiteur
21/12/2014 23:43

Quand au calcul du prix de structure il est complétement faux et inutilisable, on peut par exemple dans un même cabinet avoir deux associés qui partage à égalité complète les frais du cabinet et ont le même prothésiste des taux de structures différents, donc une usine à gaz qui délivre des chiffres faux pour rassurer l'électeur moyen qui se sentira bien rassuré.

Objectif atteint ^^

Une usine à gaz à la francaise, comme d'hab. Je sors 2 devis :

Le nouveau destiné à la mutuelle, pour qu'ils s'amusent avec ( agraffé car cette merde fait tout de suite plusieurs pages)

L'ancien pour informer le patient de son reste à charge ( ou pas), car finalement c'est la seule chose qui l'intéresse ! Il n'a rien demandé lui le patient ce sont comme d'habitude des personnes qui décident ce qui est bon pour lui qui sont à l'origine de cette aberration.

Par contre au niveau des contrats mutuelle ouh là là il y a des choses à dire, quelle transparence ! -))))))
Des tarifs du simple au quadruple minimum, et pour les memes
prestations ! essayez de vous faire une idée d'un rapport qualité prix je vous souhaite bien du courage. Et pour les adhérents macifs qui trouvent qu'ils ne sont pas bien remboursés qu'ils se consolent francois gabart après avoir fait des exploits en monocoque va bientôt recevoir un trimaran géant : à fond avec la macif ! -))))

7 Publié par Visiteur
22/12/2014 01:29

Derrière un plan de traitement se cache en vérité l'achat et la revente du DMSM.
Bonjour madame Nochico comment aller vous, bon alors j'ai bien réfléchie avec toutes l'équipe de la médecine dentaire et pour votre édentation mon plan de traitement va consister a vous refaire un appareil du haut et un appareil du bas !!!
"ahhhhhhhh bon.... je suis très très surprise je m'attendais a une totale
Ça c'est du diagnostique de compétition, il faut au moins un bac +6 ...
merci DOCTEUR mais il me faudra revenir combien de fois ?"
Attendez voir ...........?????.....
Alors:
Empreintes primaires aux algues brunes 1 séance de 30 minutes
Empreintes secondaire aux clou de girofles, piments et cannelle 1h
Enregistrement du maxillaire inférieur par rapport aux maxillaire supérieure 30 minutes
Essayage des dents sur cire 10 minutes
Délivrance, contrôle d'occlusion et explication de la mise en place, que vous faites vous même depuis 20 ans . 20 minutes
Voili voila en gros 2 ou 3 heures et BOUMMMMMMMMMMMM a peu près 3600 euros de plan de traitement prothétique CONTRE a peu près 500 euros de prothèses négocier par le dentiste si on veux bien avoir quelque chose a fabriquer au lieu de faire les ménaches dans les cache d'escalier!!!
Et la vous vous dites... fumier de prothésiste qu'elle culot !!!
Pourquoi qu'elle culot c'est pas la vérité ?
Si nous demain, les boniches du dentaire on rattachaient au prix de vente de nos articles, les frais de fonctionnement de notre laboratoire avec marbre d'Italie au sol, plus la main d'oeuvre réel + le prix de la matière première, vous feriez comment pour vous pavaner ?
A oui !!! vous nous couperiez les vivres en envoyant tout en Hongrie ou en Chine ou Madagascar ....
Vous êtes des dieux en gros qui avaient le droit de vie ou de mort sur nos entreprises parce que vous avez un bac +5 ou +6 ...
En attendant c'est pas Grace a votre métier que vous vous en mettez pleins les fouilles mais Grace aux boniches du dentaire qui travaillent pour vous, pour une misère avec son bacagalére + 10 ou +15 ou +30
Bonsoir

8 Publié par Visiteur
22/12/2014 08:05

Il nous manquait dans la galerie de portrait le prothésiste incompétent et frustré qui vient anonymement se payer du dentiste.

Vous n'aimez pas votre métier, faites autre chose ou progressez dans votre métier les prothésistes avec lesquels je travaille semblent équilibrés et heureux de vivre de leur métier, j'ai des rapports normaux, amicaux et professionnels avec eux, ça ne semble pas être votre cas, le problème ce n'est pas les dentistes, c'est vous.

Je vais répondre à Mr SNEF une dernière fois le débat semble tourner en rond les arguments devenant redondants et le sujet attirant les trolls va vite devenir invivable.

"Les soins prothétiques se dérouleraient alors de la façon suivante : le chirurgien-dentiste choisirait la prothèse dentaire qui convient le mieux aux besoins de son patient, puis le patient réglerait directement au prothésiste dentaire l'achat de la prothèse, que le chirurgien-dentiste adapterait et poserait ensuite."

Je n'y voit aucun intérêt, j'aimerai connaître les critères qui permettront au patient lambda (n'y connaissant rien en matériel, matériau et technique) de choisir "son" prothésiste ?

De la même façon que je vous tendrai un catalogue pour choisir un stents ou une PTH, le seul critère retenu car compréhensible par le patient sera le prix.

Et pourtant il ne s'agit JAMAIS du critère retenu par le chirurgien-dentiste pour choisir son laboratoire, d'autres éléments de choix qu'il peut appréhender sont bien plus importants, élements qui sont appris dans sa formation et qui lui permette d'évaluer et de juger de la qualité et du choix des dispositifs médicaux qu'il reçoit, dans un seul but : votre santé.

Je doute de plus, fortement que le patient s'y retrouve financièrement, je ne sais pas comment serait taxé par l'état le dispositif médical (qui actuellement n'est pas assujetti à la TVA), quand aux dentistes la première réaction (et la seconde) serait de déduire le prix d’achat de leur labo de leurs honoraires et certainement de prévoir un surplus d'honoraires.

En effet si je dois travailler "de force" avec un laboratoire decidé par le patient je serais soumis aux mêmes obligations que si je l'avais choisit (ce sera d'ailleurs une source inépuisable de litiges, chacun se renvoyant la balle) donc je prévoirais à l'avance le coût des rendez-vous nécessaire, ceux-ci sont habituellement faible puisque le chirurgien-dentiste à tout intérêt à choisir son laboratoire pour ses compétences plutôt que pour son prix, en tout état de cause et à titre personnel je refuserais cette disposition et ferais tout ce qui est possible pour y échapper !

"Le constat dressé par le rapport de l'IGF a de quoi inquiéter : dans le fonctionnement actuel de cette profession, les dentistes n'auraient pas intérêt à dispenser des soins conservateurs et chirurgicaux, alors qu'ils peuvent se procurer des revenus autrement plus importants avec les soins prothétiques et la vente des prothèses. Et dans une telle situation, comment s'assurer de manière concrète qu'un dentiste utilise vraiment toutes les ressources offertes par les soins les moins mutilants et les moins chers, et qu'il ne favorise par intérêt le recours aux prothèses ?"

Une seule réponse : vous ne pouvez pas !

Un excellent constat qui rappelle d'autres fonctionnements de la vie de tout les jours : comment puis-je être sûr que mon garagiste ne me change pas mes plaquettes de freins pour rien, que le laboratoire d'analyse ne se trompe pas, que les fruits et légumes achetés au marché sont bien bio, que le restaurateur me sert bien un plat frais et pas congelé, etc...

La relation avec autrui, monsieur SNEF est basé sur la confiance, vous êtes adulte et tout les jours des gens dans votre métier vous font confiance et pense que vous travaillez à leur bien-être si vous décidez de trahir cette confiance et que vous le faites de façon intelligente personne ne se rendra compte de rien, mais il existe dans notre beau pays des instances auxquelles vous pouvez faire appel en cas de litiges ; sécurité sociale, conseil de l'ordre, expertises diligentés par votre mutuelle ..

Cela existe depuis plus de 50 ans.

Maître Bodin pourra confirmer (et je ne peux parler que des affaires relayées par les médias) que l'on trouve malheureusement exactement le même pourcentage d'avocat véreux, fricotant avec le grand banditisme ou le pouvoir politique à des fins d'enrichissement personnel que de dentiste véreux ou trichant avec leurs patients ou l'assurance maladie.

Les peines prononcées, radiation du barreau ou d'exercice professionnel chez nous sont régulièrement prononcée à l'encontre de ces professionnels qui ont trahis leurs patients.

Donc Monsieur Snef à moins de devenir dentiste vous-mêmes vous resterez condamné à faire confiance à votre chirurgien-dentiste, médecin, garagiste, restaurateur, etc... le reste de votre vie, tout les rapports de l'IGF du monde n'y changeront rien ...

Un rappel pour en effet montrer l'urgence de s'occuper de ce sentiment de perte de confiance :

http://www.cnsd.fr/actualite/news/750-88-des-francais-ont-confiance-en-leurs-chirurgiens-dentistes

9 Publié par Visiteur
22/12/2014 08:33

Copié collé Maitre Bodin ,transposons aux avocats:
Frais divorce :il faut compter entre 1 000 et 4 000 € de frais d'avocat en province. À Paris, les tarifs sont plus élevés.
C'est donc un différentiel du simple au quadruple et n'a rien à voir avec les fournitures : frais de stylos ou de photocopieuse..c'est donc le revenu de l' avocat .on va me répondre difficulté du dossier, et bien nous aussi ,chaque cas est particulier ...et les prothésistes ont des tarifs différents( perso ,j'en ai deux ,dont un à qui je fais appel pour des cas plus complexes)

10 Publié par Visiteur
22/12/2014 09:17

Oui, les charges de structures d'un cabinet ne sont pas identique entre un jeune dentiste qui s'installe aujourd'hui avec un pret imobililier et un pret professionnel et un dentiste plus agés qui à acheté il y a trente ans et utilise le meme materiel depuis 10 ans.

De meme la CFE ne sera pas la meme en fonction du lieu d'excercice.

Enfin comme tout un chacun, nous devons nous loger ainsi que notre famille. Et c'est les revenus degagés de notre activité qui nous permettent aussi de nous loger ce qui se fera à des couts différents entre la creuse et un centre urbain.

Le prix d'une baguette n'est pas unique en france. Entre un supermarché, un boulanger dans une petite ville, un boulanger dans un centre ville d'une aglomeration, le tarif va varier. De meme si le boulanger est locataire proprietaire ancien ou recent.

Normalement ces differences de tarifs devraient etre lissées sur l'ensemble des soins pratiqués par les cabinets. Or une grande partie est à tarif imposé et une minorité des soins eux sont à honoraires libre et permettent ces lissages en fonction du lieux d'excercice, des investissements pro et perso, de l'etat de remboursement des investissements.

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