A l'heure où un journaliste, Thierry Vincent, se dit outré d'avoir été victime de violences de la part d'un CRS lors des manifestations du 12 octobre, il m'a semblé judicieux de poser le débat, de prendre du recul, et de porter un regard juridique sur tout cela. La question qui se pose à nous est de savoir dans quelle mesure le fait d'être journaliste, c'est-à-dire d'exercer une mission d'information mettant en oeuvre la liberté d'expression, est-il incompatible avec des violences policières. Le journaliste, par l'exercice de la liberté d'informer, bénéficie-t-il d'une protection particulière?